L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . Tu congnoiys bien la maladiePour le patient secourirEt si ne scais leste estourdieLe mal dont tu debvras mourir (2). La même scène, à quelques variantes près, est reproduitedans une gravure hollandaise du commencement du dix-septième (1) Cf. A. Franklin, Loc. cit., p. 16. (2) Il existe une belle édition de cette danse des morts de Hans Holbein, dansla collection Dutuit. Cest là que nous avons copié les vers ci-dessus. Quant àla figure 14 et à la suivante nous en devon
L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . Tu congnoiys bien la maladiePour le patient secourirEt si ne scais leste estourdieLe mal dont tu debvras mourir (2). La même scène, à quelques variantes près, est reproduitedans une gravure hollandaise du commencement du dix-septième (1) Cf. A. Franklin, Loc. cit., p. 16. (2) Il existe une belle édition de cette danse des morts de Hans Holbein, dansla collection Dutuit. Cest là que nous avons copié les vers ci-dessus. Quant àla figure 14 et à la suivante nous en devons la communication à M. le Dr PaulRicher et à ses éditeurs, MM. Gaultier, Magnier et Cic. 132 L UROLOGIE ET LES MEDECINS UROLOGUES siècle (époque Louis XIII). Nous noterons seulement, dans cesdeux images, une forme particulière de lurinai qui, contrai-rement aux prescriptions de lÉcole, est à col plus long quelarge. Nous aurons occasion de reproduire plus loin une au-tre scène durologue, celle-là moderne, où figure aussi la mort,mais avec un rôle tout différent; au lieu de se moquer du mé-. Fig. 15. — Le médecin et la mort.(Gravure hollandaise du XVII* siècle) decin, cest elle au contraire qui sera vaincue et désarmée parla science urologique. Passons maintenant aux images où lurinai ligure, commeemblème médical il est vrai, mais emblème sanctifié et glori-fié au plus haut degré par celui à qui il est attribué. On auraitcompris, à la rigueur, que dans cet olympe grossier du MoyenAge où chaque saint était plus particulièrement chargé de gué-rir la maladie dont le nom avait quelque analogie avec le sien,il ait pu se trouver un ou plusieurs saints jugeurs durines,mais attribuer ce rôle à Jésus-Christ lui-même et le parer delurinai symbolique, nétait-ce pas dépasser les bornes ? Il faut DANS LA. MEDECINE ANCIENNE 133 croire que non, puisque le fait existe et quil semble bien avoirété inspiré par un sentiment purement religieu
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