. Dictionnaire de physiologie. Physiology. DIOPTRIQUE OCULAIRE. 89 Généralement on prend dans les calculs;!,33 comme valeur de l'indice commun à ces trois milieux, bien qu'en réalité il soit un peu plus élevé. La différence entre l'indice de réfraction de l'humeur aqueuse et celui de la cornée est telle que, si à l'exemple de Tscherning, on supprime la réflexion à la surface cornéenue antérieure moyennant un baquet à faces planes rempli d'eau et appliqué contre l'Åil, on voitl'iuiage catoptrique de la face cornéenne postérieure plus éclatante même que celles du cristallin. A l


. Dictionnaire de physiologie. Physiology. DIOPTRIQUE OCULAIRE. 89 Généralement on prend dans les calculs;!,33 comme valeur de l'indice commun à ces trois milieux, bien qu'en réalité il soit un peu plus élevé. La différence entre l'indice de réfraction de l'humeur aqueuse et celui de la cornée est telle que, si à l'exemple de Tscherning, on supprime la réflexion à la surface cornéenue antérieure moyennant un baquet à faces planes rempli d'eau et appliqué contre l'Åil, on voitl'iuiage catoptrique de la face cornéenne postérieure plus éclatante même que celles du cristallin. A l'air, sans cet artifice, les deux images cornéennes se couvrent plus ou moins. La même différence entre l'indice de réfraction de la cornée et celui de l'humeur aqueuse produit un certain effet dioptrique (voir l'article Cornée). Mais cet effet est négli- geable en présence de la réfraction totale de l'Åil (voir aussi plus loin le calcul de l'effet dioptrique de la cornée dans l'air). 42. L'indice de réfraction du cristallin donne lieu à des considérations importantes. â Le cristallin est bien une lentille biconvexe placée dans un milieu moins réfringent que lui (et plus réfringent que l'air). Son effet dioptrique est donc celui d'une lentille con- vexe. Son indice se détermine le mieux par le procédé d'AsBE. Mais nous reucontrons la dilTicuUé que cet indice augmente progressivement de la périphérie vers le noyau, tout comme la courbure des surfaces des diverses couches augmente progressivement vers le noyau. Ce fait est connu depuis longtemps, et déjà Th. Young avait admis qu'en vertu de cette disposition, l'effet dioptrique du cristallin est sensiblement plus élevé que celui d'un cristallin imaginaire, qui aurait même forme que le cristallin réel et dont l'indice serait celui, non des couches moyennes, mais du noyau du cristallin réel. Celte lentille ima


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