. Église Notre-Dame de Verneuil : son histoire, sa monographie . reusement drapé. Cest unefort belle statue. Du même côté, contre le premier pilier du chœur, il y a, au des-sus de la porte du clocher, une statue de Ste Christine; les bras sontattachés à une colonne, les vêtements retombés laissent voir sa poitrine percée de flè sait que Stc Christine subit le mêmemartyre que S. Sébastien. Cette statue estbonne, mais elle na pas la même valeur quecelles que nous avons décrites jusquici. Une seconde statue de S. Denys, de gran-deur naturelle et en bois, mérite une attentionparticuliè
. Église Notre-Dame de Verneuil : son histoire, sa monographie . reusement drapé. Cest unefort belle statue. Du même côté, contre le premier pilier du chœur, il y a, au des-sus de la porte du clocher, une statue de Ste Christine; les bras sontattachés à une colonne, les vêtements retombés laissent voir sa poitrine percée de flè sait que Stc Christine subit le mêmemartyre que S. Sébastien. Cette statue estbonne, mais elle na pas la même valeur quecelles que nous avons décrites jusquici. Une seconde statue de S. Denys, de gran-deur naturelle et en bois, mérite une attentionparticulière; elle est du XIVe siècle. S. Denysporte en ses mains sa tête avec la mitre. Safigure est dune beauté remarquable. Le saintest revêtu dune grande chasuble, sobre deplis, mais relevée très naturellement sur lesbras. Cette statue avait aussi le malheur dêtretrop longue pour remplir la place qui lui avaitété préparée : on lui a scié les pieds. Nouscomprenons quune révolution brise dans safureur tout ce qui loffusque; mais que, froi-. dement et par amour pour la svmétrie, on o»*™ 1 * a (xiv siècle ) traite ainsi une statue de mérite, cest ce qui ne peut se comprendre ni sexcuser. Cette statue a été restaurée dernièrement et se trouve prés des fonts. Du côté opposé aux fonts, nous avons trois autres statues, éga-lement en bois, de grandeur moyenne et composant la scène du Cal-vaire. Ces statues avaient été, sans raison, placées séparément dansléglise, et, isolées, il était difficile de sexpliquer leur attitude; — 90 — tandis quau pied de la Croix, leur pose est toute naturelle et lexpres-sion de leur figure se comprend sans peine : la Ste Vierge, debout,les mains jointes, est plongée dans une extrême douleur; S. Jean, lesmains jointes aussi et levées vers le ciel, regarde le Christ avec uneineffable tendresse; Ste Madeleine est à genoux, tout près de la autres qui sont plus anciennes, mais la chape. Le S. Laurent estd
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