. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. n , ( une telle expreffion eft toujours mépri-fante : ) cet homme avec tout fon latin, ce critiqueavec tout fon fatras. Il ny a pas un feul mxot dansce pafTage du jardinier qui ait le moindre rapport àcette imputation. Ses œuvres ont été recueillies, &dans la dernière édition de 1764 , page 2,52, ainfi quedans toutes les autres éditions , on trouve le paflâgeque Cogeos ou Cogé a fi lâchement falfine. Le voicien franiais tel quil a été fidèlement traduit du grec. rapport entre lui & les hommes , quil les a fait» libres , capables du bien
. Mélanges de littérature, d'histoire et de philosophie. n , ( une telle expreffion eft toujours mépri-fante : ) cet homme avec tout fon latin, ce critiqueavec tout fon fatras. Il ny a pas un feul mxot dansce pafTage du jardinier qui ait le moindre rapport àcette imputation. Ses œuvres ont été recueillies, &dans la dernière édition de 1764 , page 2,52, ainfi quedans toutes les autres éditions , on trouve le paflâgeque Cogeos ou Cogé a fi lâchement falfine. Le voicien franiais tel quil a été fidèlement traduit du grec. rapport entre lui & les hommes , quil les a fait» libres , capables du bien & du mal, Se quil leur a» donné à tous ce bon fens qui eil linftind de lhom-» me, & fur lequel efl fondée la loi naturelle, ce-» lui-là fans doute a une religion beaucoup meilleureI ?) que toutes les fedes qui font hors de notre églife :^1 » car toutes ces fedes font fautes, & la loi niiturelle\ » efu vraie, No:re religion révélée neu même <3c ne. ^-^e ^\\%il-\\\^ m>iVm,.-,.,.i„. ~ ly^y. I fl^ D E M O N O N C L E. 13$ Q » pouvait être que cette loi naturelle perfedionnée.» Ainfi le théifme efl: le bon fens qui neil pas encore» instruit de la révélation , & les autres religions font» le bon fens perverti par la fuperllition. » Ce morceau avait été honoré de lapprobation dupatriarche de ConRantinople & de pîufieurs évêques;il ny a rien de plus chrétien , de plus catholique, deplus fage. Comment donc ce Ccge ofa-t-il mêler fon venin auxeaux pures de ce jardinier? pourquoi voulut-il perdrecefbon homme & faire condamner Bélifaire ? Neil-cepasiafTez dêtre dans la dernière ciafTe des derniers écri-vains ? faut-il encore être fauffaire ? ne favais-tu pas ,ô Cogé, quels châ étaient ordonnés pour les cri-mes de faux ? tes pareils font dordinaire aufTi malinflruits des loix que des principes de lhonneur. Quene lifais-tu les inûituts de Juftinien au titre de publicisjiidiciis y &
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