. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . e mes coups, son grand troupeau debœufs vint à passer. Je lui proposai en riant de me donner un bœuf si mon né-grillon Pépéca le tuait dune balle. 11 y consentit après avoir jeté un coup dœil sur le jeunegarçon. Pépéca ne tirait pas mal depuis que je lavais formé. Il pritsa carabine et, visant un bel animal qui marchait un peu àpart, il labattit du coup. Les Ganguélas en avaient lair pé PEREIRA DE MELLO ET SILVA PORTO. 259 trifié ; mais leur chef tint sa parole. Il me livra la bôtcap


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . e mes coups, son grand troupeau debœufs vint à passer. Je lui proposai en riant de me donner un bœuf si mon né-grillon Pépéca le tuait dune balle. 11 y consentit après avoir jeté un coup dœil sur le jeunegarçon. Pépéca ne tirait pas mal depuis que je lavais formé. Il pritsa carabine et, visant un bel animal qui marchait un peu àpart, il labattit du coup. Les Ganguélas en avaient lair pé PEREIRA DE MELLO ET SILVA PORTO. 259 trifié ; mais leur chef tint sa parole. Il me livra la bôtcaprès mavoir seulement prié de lui en envoyer la peau et unmorceau de viande à manger. Ces Ganguélas qui résident entre la Couqueima et leCouanza, ne sont pas de la race des autres tribus qui, sous lemême nom, habitent ailleurs. Près de la Couqueima, on lesappelle Louimbas, et Loénas, près du Couanza. Le 12, il marriva une aventure extraordinaire, que je doisrelater ici. Jétais sorti du camp pour faire une promenade lorsqueplusieurs de mes nègres mamenèrent un mulâtre que je ne. Femmes Ganguélas, Louimbas et Loénas ; mode des incisives limées. connaissais en aucune façon. Cétait, me dit-on, un chef decaravane qui me demandait la permission de maccompagnerquelque temps sur la route que je suivais, et même de pren-dre ses quartiers dans mon camp, afin dy être plus en sûreté. Javoue que cela ne me plaisait guère; néanmoins jy con-sentis. Le soir même, javaisretenu mes pombeïrosplus longtempsque de coutume et, assis à la porte de ma hutte, je causaisavec eux sur le plus ou le moins de probabilité quavait ledocteur Chacaïombé de réussir dans son entreprise, lorsquilme sembla entendre dans un coin du campement un bruitsingulier. 260 GOxMMENT JAI TRAVERSÉ LAFRIQUE. Cétait fort pareil au son dun marteau frappant sur uneenclume ; ma curiosité séveilla et jenvoyai mon garde Ao-gousto voir ce que cela signifiait. Quelques minutes aprè


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