Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . les réunis prirent Niniveen 748 ; que Sardanapale, que lÉcriture appelle Pliul,aima mieux fe briàler que de tomber vif entre les mainsde i^ts ennemis ; que les Babyloniens inflituèrent lère deNabonalfar, afin de perpétuer lépoque précieufe du recou-vrement de leur liberté ; que lempire dAffyrie, quiavoit perdu par cette révolution quelques-unes de fes plusbelles provinces, a
Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . les réunis prirent Niniveen 748 ; que Sardanapale, que lÉcriture appelle Pliul,aima mieux fe briàler que de tomber vif entre les mainsde i^ts ennemis ; que les Babyloniens inflituèrent lère deNabonalfar, afin de perpétuer lépoque précieufe du recou-vrement de leur liberté ; que lempire dAffyrie, quiavoit perdu par cette révolution quelques-unes de fes plusbelles provinces, alla toujours en déclinant; que Phraortes,roi de Médie, lui enleva la Perfe & plufieurs autres paysconfidérables ; que fi quelques - uns de fes princes , plusguerriers que leurs prédécelîeurs , fe défendirent coura-geufement contre les Mèdes , ils ne purent cependant lesentamer ; quils nosèrent point les attaquer, & quilsneiîayèrent le peu de force qui leur reftoit que contre \esJuifs, peuple foible & depuis long-temps la proie de tousceux qui avoient voulu laiïervir ; enfin, que les Mèdesportèrent à cet empire les coups les plus funelles &. eaachevèrent la conquête en m-^^^^ Fff ij 412 MÉMOIRES MEMOIRE Sur les Fêtes des Grecs , omifes par Cajîellamisér Meurfms. Par M. L A R c H E R. Lu le 8 Juin /Quoique le Traité de Meurfuis, fur les fêtes à^sJ783. V^ Grecs, foit très-étendu, il sy trouve cependant desomiffions confidérables, Ceia eft dautant plus étonnant,que louvrage de Caftelianus , fur le même fujet, avoitparu long-temps avant le lien; cjuil le connoilfoit (a),8c que même il étoit lié damitié avec lauteur. Celui dece dernier écrivain eft extrêmement court, & ne contientcommunément fur chaque fête, quun mot, qui ne fuffit,ni pour en donner une idée exaéle, ni pour connoître lesmotifs de fon établilîement ; ceft plutôt une nomenclaturedes fêtes des Grecs, quun traité en forme fur ce penfé quen faif
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