. Eléments d'archéologie chrétienne . s ven«ms de décrire. Elles sont dépourvuesde trumeau, et comme leurs embrasures sont généralementpeu profondes, leur encadrement est beaucoup moins largeque dans les portes de premier ordre. Cet encadrement ne secompose, au xiii*^ et au xiv* siècle, que de deux, trois ouquatre colonnetfces, en retraite les unes sur les autres, etrecevant les retombées dun nombre égal de voussures. Dès lafin du xn^ siècle, les colonnettes furent remplacées par des moulures prismatiques, presque toujours sanschapiteau; voyez la gra-vure ci-contre. Jus-quau milieu du xvsiècle


. Eléments d'archéologie chrétienne . s ven«ms de décrire. Elles sont dépourvuesde trumeau, et comme leurs embrasures sont généralementpeu profondes, leur encadrement est beaucoup moins largeque dans les portes de premier ordre. Cet encadrement ne secompose, au xiii*^ et au xiv* siècle, que de deux, trois ouquatre colonnetfces, en retraite les unes sur les autres, etrecevant les retombées dun nombre égal de voussures. Dès lafin du xn^ siècle, les colonnettes furent remplacées par des moulures prismatiques, presque toujours sanschapiteau; voyez la gra-vure ci-contre. Jus-quau milieu du xvsiècle, on entoura sou-vent larchivolte desportes, et quelquefoisaussi celui des fenêtres,dun rebord extérieuren forme de larmier,dont les extrémités re-posent, à la hauteur dela naissance de logive,sur des raodilloussculp-tés, représentant desfigures accroupies, desanimaux fantastiquesou des têtes grimaçan-tes ; ce rebord est par-fois orné de crochets, defeuilles monumentalesoudefigures grotesques(halles de Louvain).. Porte du xve siècle, à léglise de Saint-Jacque?, à Louvain. Nous donnons, à la page précédente, la gravure dune joliepetite porte de troisième ordre, aujourdhui murée, que lonvoit à léglise de Saint-Jacques, à Louvain; elle date duxv* siècle. Les tympans des portes de second et de troisième ordresont presque toujours ornés dune ou de trois statues, rare-ment, comme à léglise du béguinage de Saint-Trond, defigures géométriques, telles que trèfles et quatre-feuilles. 9. Pcnlliros. Les constructeurs romans avaient déjà,comme- nous lavons expliqué précédemment (I, p. 324),converti en motif dornementation les pentures et les faussespentures quils employaient pour assembler les frises com-posant les vantaux des portes. Les architectes de la périodeogivale dépassèrent de bien loin leurs devanciers dans cegenre de décoration. Au xiif siècle et même parfois encore au xiv®, les pen-tures représentent des rinceaux enroul


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