Mémoires . portable à ce malade, dans limpuiffance où il étoitde fe mouvoir ; mais létat dépuifement auquel ilétoit réduit, auroit encore moins permis le traite-ment par cette excrétion qui épuife elle-même lesmalades les mieux conftitués , & qui les réduit, pourainfi dire, dans un état de marafme. Lexténuationa été envifagée par quelques Praticiens , commenécefiaire au renouvellement des fucs nourriciers ;ceft ce que Boërhaave fe propofoit dobtenir parles fudorifiques , fuivant la méthode de ^oye? fur ce procédé louvrage intitulé , Parallèle ,cité au commencement de cette Obfervation.
Mémoires . portable à ce malade, dans limpuiffance où il étoitde fe mouvoir ; mais létat dépuifement auquel ilétoit réduit, auroit encore moins permis le traite-ment par cette excrétion qui épuife elle-même lesmalades les mieux conftitués , & qui les réduit, pourainfi dire, dans un état de marafme. Lexténuationa été envifagée par quelques Praticiens , commenécefiaire au renouvellement des fucs nourriciers ;ceft ce que Boërhaave fe propofoit dobtenir parles fudorifiques , fuivant la méthode de ^oye? fur ce procédé louvrage intitulé , Parallèle ,cité au commencement de cette Obfervation. Dansun fujet fouffrant , exténué , & réduit à létat i<52 Paralysie de cause Vénérienne. pitoyable où étoit mon malade , il ny avoit quunecuracion lente & douce qui pût lui être luccès prou\c quon peut tout attendredes friclions mercuriclles dans les cas les plus diffi-ciles , lorfquon fçaura en régler rulagc fuivant lescircon ( i MÉMOIRE 153 MEMOIRE Sur Vufagc du fublimé corrofif. Par M. P I B R A c. J. L auroit été difficile de trouver une autorité plusâmpolante pour accréditer un remède fufpeél , quecelle dun homme aulîi célèbre que left M. le Baronvan Swieten. Ce fçavant Médecin a donné il y aquelques années une certaine vogue au poilbn le plusdangereux ; il en a réglé ladminillracion intérieure,& la recommandé comme le remède le plus sûr,le plus commode «Se le moins difpendieux pour laguérifon des maladies vénériennes. Lattrair de lanouveauté a fait adopter la nouvelle pratique pardes gens qui navoient quune foible confiance àlancienne méthode , & qui probablement en pen-foient mal, parce quils nen jugeoient que daprèsleur manière de la diriger. Le récit à&s plus brillansfuccès opérés par le fublimé corrofif, nètoient pascapables de me déterminer en fa faveur ; parce queje fçais par une longue expérience , que les plusmauvais remèdes font fbuvent les
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