. Dictionnaire de pomologie : contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés. Fruit. 126 ÃLI Poire Ãlisa d'Heyst. Culture. â Peu vigoureux, ce poirier prospère mieux sur le franc que sur le cognassier; sa croissance est tardive, ses pyramides, quoique peu hautes, sont néanmoins assez jolies. Description an fruit. â Grosseur : petite, mais quelquefois moyenne. â Forme : ovoïde, légèrement ventrue, à surface très- inégale. â Pédoncule : assez long et assez gros, rarement courbé, des plus charnus à la
. Dictionnaire de pomologie : contenant l'histoire, la description, la figure des fruits anciens et des fruits modernes les plus généralement connus et cultivés. Fruit. 126 ÃLI Poire Ãlisa d'Heyst. Culture. â Peu vigoureux, ce poirier prospère mieux sur le franc que sur le cognassier; sa croissance est tardive, ses pyramides, quoique peu hautes, sont néanmoins assez jolies. Description an fruit. â Grosseur : petite, mais quelquefois moyenne. â Forme : ovoïde, légèrement ventrue, à surface très- inégale. â Pédoncule : assez long et assez gros, rarement courbé, des plus charnus à la base, souvent ondulé près du sommet, obli- quement implanté et presque continu avec le fruit. â OEil : petit, mi-clos, contourné, saillant, entouré de gibbosités. â Peau : vert herbacé, ponctuée, marbrée et tachée de fauve clair, surtout auprès de l'Åil et du pédoncule. â Chair : verdà tre, grosse, demi-fondante, aqueuse, très-pierreuse autour des loges. â Eau : abondante, douce, sucrée, peu parfu- mée, peu savoureuse. Maturité. â Commencement de février et courant de mars. Qualité. â Deuxième. Historique. â La poire Ãlisa d'Heyst eut pour obtenteur le major Esperen, de Matines (Belgique). M. Bivort, qui la décrivit en 1847, nous apprend « qu'elle fut dégustée pour la première fois en avril 1844 « et dédiée par Esperen à l'épouse de l'un de ses amis, habitant Heyst-op-den- «Berg. » [Album de pomologie, t. I, n° 87.) Cette variété se répandit aussitôt chez les pépiniéristes de Paris, car M. L. Jamin, de Bourg-la-Reine, disait en 1852 que son introduction dans son établissement datait de 1844. (Voir Annales de la Société d'Horticulture de Paris, t. XL1II, pp. 309 et 312. ) Je la multiplie depuis 1848. Observations. â En Belgique, son pays natal, ce fruit atteint souvent, selon quelques pomologues, jusqu'à dix centimÃ
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