. Vie de mère Gamelin, fondatrice et première supérieure des Soeurs de la Charité de la Providence . IEURE DES SŒURSDE LA CHARITÉ DE LA PROVIDENCE. En 1888, cest-à-dire un an après ma profession reli-gieuse, je fus atteinte de fréquents maux de gorge, quinécessitèrent plusieurs opérations. Guérie de ce mal en1893, je ressentis peu après de fortes douleurs dans lapoitrine et les poumons. Une toux opinititre et une fai-blesse générale me parurent les indices certains de laconsomption. Je demeurai dans cet état de languenrjusquà ce que, la maladie entrant dans une nouvellephase, il se produisît,
. Vie de mère Gamelin, fondatrice et première supérieure des Soeurs de la Charité de la Providence . IEURE DES SŒURSDE LA CHARITÉ DE LA PROVIDENCE. En 1888, cest-à-dire un an après ma profession reli-gieuse, je fus atteinte de fréquents maux de gorge, quinécessitèrent plusieurs opérations. Guérie de ce mal en1893, je ressentis peu après de fortes douleurs dans lapoitrine et les poumons. Une toux opinititre et une fai-blesse générale me parurent les indices certains de laconsomption. Je demeurai dans cet état de languenrjusquà ce que, la maladie entrant dans une nouvellephase, il se produisît, en octobre dernier, une enflure àla jambe droite, et peu après une plaie à la cheville dupied. En vain me fit-on suivre un traitement énergique,la plaie se montra rebelle et allait toujours saggravant. De guerre lasse, le médecin finit par déclarer le malincurable. Cest alors que jeus linspiration de demander à Dieuma guérison par lentremise de notre vénérée MèreGamelin. En ayant obtenu lautorisation de notre Mèregénérale, qui me remit une relique de la chère Mère. APPENDICE 395 fondatrice, je commençai une ueuvaine le samedi 29avril, et abandonnai immédiatement tout remède. Maconfiance était telle que, malgré les souffrances quichaque jour devenaient plus intenses, et malgré les pro-grès de la plaie qui couvrait dès lors le dessus du piedet une partie de la jambe, jétais néanmoins de plus enplus persuadée de ma guérison. Vous faites cela pour éprouver ma foi, bonne MèreGamelin, lui disais-je; assurément vous allez me guérir,car il est impossible quune mère nait pas pitié de sonenfant. Je ne mérite pas cette faveur, tout de mêmefaites un beau miracle et ne me laissez pas il est à remarquer que la jambe malade avait rac-courci. Mes invocations quotidiennes étaient celles-ci : MèreGamelin, guérissez-moi! Mon Dieu, glorifiez votre ser-vante! Le dimanche matin, 5 mai, dernier jour de la neu-vaine, mon pied mal
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