. Le Défenseur : journal religieux, politique et littéraire . une pauvre paysanne en France quine puisse dire ce qui manque au peuple, et ce que lepeuple attend : le repos après tant de souffrance etdagitations ;le repos avanttout. Mais pour en venirlà, il faut que les rois profitent des grandes laçonsdu passe. Limpiété savance dans la société commeune lèpre dévorante, il faut appeler la religion,ou la société va périr. Une faction odieuse ou aviliea déclaré la guekre au Christ; il faut prêcher leChrist et faire respecter sa croix. Partout où lesapôtres de lathéisme font entendre leuis paroles


. Le Défenseur : journal religieux, politique et littéraire . une pauvre paysanne en France quine puisse dire ce qui manque au peuple, et ce que lepeuple attend : le repos après tant de souffrance etdagitations ;le repos avanttout. Mais pour en venirlà, il faut que les rois profitent des grandes laçonsdu passe. Limpiété savance dans la société commeune lèpre dévorante, il faut appeler la religion,ou la société va périr. Une faction odieuse ou aviliea déclaré la guekre au Christ; il faut prêcher leChrist et faire respecter sa croix. Partout où lesapôtres de lathéisme font entendre leuis parolesde mort, il faut que des missionnaires de paix etdamour fassent retentir la parole de vie. Que lebruit de saintes hymnes étouffe les chants impurs jquà force de prières on fasse oublier les blas-phèmes ; que sans toucher aux institutions exis-tantes, le gouvernement prenne dans sa sphèremême, quil a laissé mesurer autour de lui, laforce dont il a beson , et laction dont il ne peutse passer. Quil montre à tous le chemin où il faut. (593) marcher. Quil se rattache les peuples en leursentant la justice, cette image de lordre , quitoujours par attirer les hommes. Mais ne voyez-vous pas, nous dira-t-onmalaise universel, cetle inquiétude qui loui-menletous les esprits? sans doute, et qui ne voit avecdouleur ce mal profond et menaçant ! Miis silne restoit pas de remèdes à ce mal, la sociététoucheroit à sa dernière heure. Et qui oseroit direque les temps sont accomplis pour elle?Elle penchevers son déclin, mais les rois, et les rois seuls, peu-vent la retenir^ la replacersur-ses hases. Les peuplessont malades , eh. bien , que \e-s pasteurs des pewjofc* sunissent pour leur rendre le repos, et cegrandréparateur delà nature ramencralagué la vie. Liorsque la Divinité crioil au monde , il y a dix-huit siècles : V^enez à. moi, vous tous gui êtes char-gés et qui souffrez, etje vous soulagerai. Le mondequi périssoit se jeta dans son sein,


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