. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 348 II. uouLiOT. Chez le Pilocarpus pinncUifoliiis et VËriostemon cuspida- tum, le périderme est épidermique. La destruction de l'écorce, dans le Citriis Aurantium, pré- cède la formation du périderme et débute dans une assise moyenne, dont les cellules sont peu à peu aplaties, puis com- plètement résorbées, la zone externe de l'écorce est parfaite- ment vivante; c'est d'ailleurs sous l'épiderme que le péri- derme se formera ultérieurement. ÉES. — Dans les Simarubacées étudiées jusqu'à ce jour, notamment par M. Moeller {Simaruba, Ailantu
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. 348 II. uouLiOT. Chez le Pilocarpus pinncUifoliiis et VËriostemon cuspida- tum, le périderme est épidermique. La destruction de l'écorce, dans le Citriis Aurantium, pré- cède la formation du périderme et débute dans une assise moyenne, dont les cellules sont peu à peu aplaties, puis com- plètement résorbées, la zone externe de l'écorce est parfaite- ment vivante; c'est d'ailleurs sous l'épiderme que le péri- derme se formera ultérieurement. ÉES. — Dans les Simarubacées étudiées jusqu'à ce jour, notamment par M. Moeller {Simaruba, Ailantus), le périderme est sous-épidermique, il en est de même dans le Briicea ferriiginea. Anacardiacées. — La formation du périderme n'a été observée que dans quelques espèces du genre Rhus, elle est sous-épidermique (Moeller). Il en est de même, d'après mes observations, dans le genre Tapiria (), et dans le Pistacia Terebiuthus, où les cellules du liège ont un grand développe- ment radial. Sapindacées. — UAcer Negundo diffère des autres Acer {Acer cmnpcstre, platauoides.^ pseudo-plataniis) en ce que son périderme tardif a son origine non dans l'assise externe de l'écorce, mais plus profondément (Moeller) ; à ce titre seul, Y Acer Negundo mériie de former un genre à part. Le Sapindus et le Kœlreuleria, dit M. Moeller, forment leur périderme aux dépens de l'assise externe de l'écorce primaire, le Serjaiiia aux dépens d'une assise plus profonde (exemples : Serjania cuspidata, Sa- pindus Saponaria, Kœlreuteria pani- culata) (fig. 15). Il en est de même dans V/Esculiis Hippocastanum, d'a- près M. Sanio , dans VA^sculus macrostacJtgs et YjEscidus Pavia, d'après M. FiG. 15. Fig. 15. Kœlreuteria panicu- lata. — ép., épiderme; li., liège; phello., phellogène au-dessous duquel il n'y a qu'une assise de phello- Please note that these images are extracted from scanned page images that may have been digital
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