. Histoire des ballons et des aéronautes célèbres .... ©sidence à Ba-tignoUes où il mourut en iSSy. Lors de ses ascensions de Hambourg et de Saint-Pétersbourg,Robertson avait cru reconnaître, comme lavait fait Saussuredans les Alpes, que lintensité magnétique éprouve à des alti-tudes élevées un affaiblissement sensible. La question parutassez importante à un certain nombre de membres de lAca-démie des sciences de lInstitut, à Laplace, à Berthollet, à Chaptal, pour quelle fût soumise à une vérification expérimen-tale solennelle. Cette vérification fut confiée à deux jeunes ph3s


. Histoire des ballons et des aéronautes célèbres .... ©sidence à Ba-tignoUes où il mourut en iSSy. Lors de ses ascensions de Hambourg et de Saint-Pétersbourg,Robertson avait cru reconnaître, comme lavait fait Saussuredans les Alpes, que lintensité magnétique éprouve à des alti-tudes élevées un affaiblissement sensible. La question parutassez importante à un certain nombre de membres de lAca-démie des sciences de lInstitut, à Laplace, à Berthollet, à Chaptal, pour quelle fût soumise à une vérification expérimen-tale solennelle. Cette vérification fut confiée à deux jeunes ph3si-ciens dont les noms étaient destinés à devenir illustres, Biot etGay-Lussac, qui partirent du jardin du Conservatoire des Artset Métiers le 24 août 1804, munis de tous les instruments néces-saires. « Les petites dimensions de laérostat, dit Arago, ne per-mirent pas aux voyageurs de dépasser laltitude de 4 000 mè à 10 heures du matin, ils descendirent vers i h. 3o m.,à 18 lieues de Paris, dans le département du Loiret. ». < â -r* =; P ë-s ROBERTSON, GAY-LUSSAC, ZAMBECCARI D Dans de telles circonstances, une nouvelle ascension devaitêtre entreprise : elle fut exécutée par Gay-Lussac seul le i6 sep-tembre 1804. Le physicien avait alors vingt-cinq ans, il joi-gnait au zèle du savant lardeur de lexplorateur. Il sélevarésolument dans son ballon gonflé au gaz hydrogène, du jardindu Conservatoire des Arts et Métiers, doù un grand nombredassistants laccompagnaient de leurs vÅux. La nacelle quittala surface du sol à 9 h. 40 m. du matin. La descente sexécutaà 3 h. 45 m. entre Rouen et Dieppe, à 40 lieues de Paris. Lalti-tude atteinte fut de 7 016 mètres. Gay-Lussac reconnut que, contrairement a ce qui avait étéannoncé précédemment, la force magnétique néprouve pas devariations sensibles jusquaux plus grandes altitudes quon aitpu


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