L'illustration : journal universel . lus detrois cents peuvent se jouer en-semble dans ses belles les arbres qui croissentsur ses bonis, sont dressées depetites cellules à lusage desbaigneurs; uni journée passéeau château du bois, est une deces récompenses que tous les élèves attendent avec une vive impatience, et, dont ils ne per-dent jamais le souvenir. Quelques-uns dentre eux se trou-vent-ils fatigués au retour, dos calèches, dés chars suspen-dus leur sont offerts. « La rentrée des pensionnaires en ville, dit lauteur desSouvenirs de Fribourg, est trop solennelle pour la passersou


L'illustration : journal universel . lus detrois cents peuvent se jouer en-semble dans ses belles les arbres qui croissentsur ses bonis, sont dressées depetites cellules à lusage desbaigneurs; uni journée passéeau château du bois, est une deces récompenses que tous les élèves attendent avec une vive impatience, et, dont ils ne per-dent jamais le souvenir. Quelques-uns dentre eux se trou-vent-ils fatigués au retour, dos calèches, dés chars suspen-dus leur sont offerts. « La rentrée des pensionnaires en ville, dit lauteur desSouvenirs de Fribourg, est trop solennelle pour la passersous silence, .lainais elle na lien sans attirer une feule in-nombrable de spectateurs. On aime à voir ce beau corps de musiciens délite, à luniforme élégant et, riche, savançantmajestueusement, drapeau déployé, dans les rues de la cité,quils font retentir de leurs harmonieux concerts. A leursuite, viennent les divisions des élèves, à commencer parlesplus jeunes, marchant à pas lents et dans le plus bel [Le Château du Bois. — Maison de campagne du pensionnat.) Les chars ferment la marche. Cest ainsi quau milieu de deux haies île peuple de tout rang, de toul âge, de tout li- liuii, mi se dirige vers le pensionnat. Arrivés dans la pre-mière cour, les musiciens rangés en cercle ou eu demi-cer-cle, couronnent par une charmante sérénade, tons les plai-sirs de ce beau jour. » Les vacances venues, île nouveaux plaisirs al tendent lesélevés qui ne les liassent pas dans leurs familles. Divises par groupes de quinze à vingt, sous la conduite de deux pères,ils parcourent la Suisse à pied, le sac sur le dos et le bâton àla main, visitant lune après lautre toutes les merveilles dece beau pays. Ces voyages développent et fortifient tout à lalois le corps et lesprit. Souvent les élèves des premières di-visions descendent des Alpesjusquau milieu de lAllema-gne et de lItalie. Ceux quirestent au pensionnat sansvoyager, passent leurs vacance


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