. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1890 LE MESLE. GEOLOGIE DE LA TUNISIE 213 étant absolument analogues, je ne m'y arrêterai pas ; au N. 0. du Dj. Djoukar, près de Bent Saïdam, on trouve quelques i'ossiles dans les marnes néocomiennes ; ils y sont peu nombreux, en assez mau- vais état, mais caractéristiques, et c'est un gisement depuis long- temps indiqué par Coquand ; on a aussi signalé, dans le massif du Djoukar, de nombreux gîtes métallifères, fournissant, en tous cas, de jolis échantillons de collection ; ils mériteraient, sans doute, d'être étudiés
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1890 LE MESLE. GEOLOGIE DE LA TUNISIE 213 étant absolument analogues, je ne m'y arrêterai pas ; au N. 0. du Dj. Djoukar, près de Bent Saïdam, on trouve quelques i'ossiles dans les marnes néocomiennes ; ils y sont peu nombreux, en assez mau- vais état, mais caractéristiques, et c'est un gisement depuis long- temps indiqué par Coquand ; on a aussi signalé, dans le massif du Djoukar, de nombreux gîtes métallifères, fournissant, en tous cas, de jolis échantillons de collection ; ils mériteraient, sans doute, d'être étudiés au point de vue industriel, le chemin de fer de Tunis à Kairouan devant faciliter le débouché de tous les nombreux pro- duits du centre de la Régence. Quoiqu'ayant passé plusieurs journées à explorer le Djeb. Gheri- chira, il me semble inutile de parler ici de cet intéressant massif qui a déjà été visité par MM. Thomas et de la Croix ; je me trouve complètement d'accord avec ces Messieurs sur l'interprétation à lui donner, interprétation qui, du reste, ne tardera pas à être présentée au monde savant avec tous les développements qu'elle comporte. A une vingtaine de kilomètres E. S. E. du Ghérichira, se dresse la masse imposante du Djeb. Trozza, dont l'altitude dépasse 1000⢠et dont la constitution géologique est toute différente de celle du Djeb. Zaghouan, qui peut servir de type au Jurassique en Tunisie. Le Djeb. Trozza appartient au Crétacé supérieur, au moins dans sa partie N. que j'ai pu étudier avec soin ; au dessus l'on rencontre une longue série éocène qui descend vers la plaine où elle se perd sous le Miocène ou le Quaternaire. Favorisé par d'heureuses circonstances d'observation, j'ai été à même d'en relever une coupe consciencieuse de plus de deux kilo- mètres de longueur dont la lecture sera plus intéressante,
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