Caractâeristiques des saints dans l'art populaire . i, 5-7). Linstrumentdont se sert lenvoyé de Dieu est parfois une sorte depince; mais chez les Grecs, cest presque toujours quel-que chose comme une cuiller. Saint François dAssise (Cf. Agneau, p. 23; etc.) reçutles stigmates par lentremise dun séraphin crucifié à lamanière de Notre-Seigneur. Mais il en est question àlarticle Plaies. SERPE ET SERPETTE. Je ne me souviens pas davoir vu aucun saint repré-senté avec une serpe proprement dite, quoique cetinstrument pût convenir à un jardinier; et les saintsjardiniers ne sont pas précisément rares.
Caractâeristiques des saints dans l'art populaire . i, 5-7). Linstrumentdont se sert lenvoyé de Dieu est parfois une sorte depince; mais chez les Grecs, cest presque toujours quel-que chose comme une cuiller. Saint François dAssise (Cf. Agneau, p. 23; etc.) reçutles stigmates par lentremise dun séraphin crucifié à lamanière de Notre-Seigneur. Mais il en est question àlarticle Plaies. SERPE ET SERPETTE. Je ne me souviens pas davoir vu aucun saint repré-senté avec une serpe proprement dite, quoique cetinstrument pût convenir à un jardinier; et les saintsjardiniers ne sont pas précisément rares. A vrai dire, lesjardiniers étaient ordinairement caractérisés jadis par laculture des légumes ou des fleurs (et partant au moyendune bêche ou dun râteau) plutôt que par celle des ar-bres. Mais la serpette, outil de vigneron principalement,est employée çà et là comme indication de la culture desvignes ou du patronage de ce métier. Pour ce motif, il ya quelques saints qui ont été gratifiés de la serpette parles Saint Vincent, diacre et martyr (Cf. Raisin, p. 723; Cor-beau, etc.). Jemprunte cette pièce à la publication deM. A. Forgeais-; et lon voit ailleurs la serpette em-ployée comme attribut des vignerons^. Dans dautres 1. Is. VI, 1, sq. 2. Plombs historiés, t. I (1802, Corporations de métiers), p. 146,sv. Le trou qui traverse la médaille, nappartient pas à la fonte pri-mitive. On aura probablement voulu enfiler un cordon dans cetteouverture percée après coup. 3. Cf. de la Société de sphragistique, t. III, p. 41. 4. Cf. Ibid., p. 136. De cette dévotion, répandue évidemment hors de France, sera nélaxiome suivant que je trouve au mois de janvier, dans le calendrierdun vieux missel de Constance, imprimé en 1j04 : « Vincentî festo si sol radiât, niemor esto ; Tune magnum fac vas, quia vitis dabit tibi IsUj uvas, » On sait que les Allemands ont conservé jusquà nos jours lusagede faire dos tonneaux (normes. plo
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