Œuvres de Jean Racine . e nous représenteson héros tel quil étoit avec toutes ses faiblesses , il le remet,pour ainsi dire , parmi nous , et nous inspire dautant moinsde respect pour lui , quil le rend plus semblable à nous. DE LAUTEUR, ï25 après la déroute de ce prince. Cependant ce mêmeEschyle sétoit trouvé en personne à la bataille de Sala-mine , où Xerxès avoit été vaincu ; et il sétoit trouvéencore à la défaite des lieutenans de Darius , père deXerxès, dans la plaine de Marathon; car Eschyle étoithomme de guerre, et il étoit frère de ce fameux Cyné-gire ? dont il est tant parlé dans lanti
Œuvres de Jean Racine . e nous représenteson héros tel quil étoit avec toutes ses faiblesses , il le remet,pour ainsi dire , parmi nous , et nous inspire dautant moinsde respect pour lui , quil le rend plus semblable à nous. DE LAUTEUR, ï25 après la déroute de ce prince. Cependant ce mêmeEschyle sétoit trouvé en personne à la bataille de Sala-mine , où Xerxès avoit été vaincu ; et il sétoit trouvéencore à la défaite des lieutenans de Darius , père deXerxès, dans la plaine de Marathon; car Eschyle étoithomme de guerre, et il étoit frère de ce fameux Cyné-gire ? dont il est tant parlé dans lantiquité, et quimourut si glorieusement en attaquant un des vaisseauxdu roi de Perse. / ACTEURS. BAJAZET, frère du sultan Amurat. ROXANE, sultane favorite du sultan Amurat, ATALIDE, princesse du sang ottoman. ACOMAT, grand visir. OS MIN, confident du grand visir. Z A TIME, esclave de la sultane. ZAÏRE, esclave dAtalide. GARDES. La scène est à Constantinoplc, dans le son ail du grand ;^f£-viwfer,K,-nggir3 wv*^-mirmasçœme**f*iawia9iW!msK&: B A J A Z E T. ( ACTE PREMIER. SCÈNE PREMIÈRE. ACOMAT,OSMIN. A C O M A T. V iENS,suis moi. La sultane eu ce lieu se doit pourrai cependant te parler et tentendre. O s u i n . Et dopais quand, seigneur , entre-ton dans ces lieux >Dont laccès étoit même interdit à nos yeux?Jadis une mort prompte eût suivi cette audace. A c o M A T. Quand tu seras instruit de tout ce qui se passe ,Motn lces lieux ne te surprendra plus. Maj\ \ i, cher Osmin , les discours superflus. Que ton retour tardoità mon impatience!El que , fTiii] qejl contai;, ]r le vo\§ clans Bysance î (i) ; y — ——i ?—n—» .. r lardoii a i mu i, ipatietH c ! ht que , dun ntenà , j<t te vois dftus Uysance ! Le • Ih-taiw , j:.c portoil uulrcigi* Ju vill<- , «juon 126 BAJAZE T, Instruis-moi des secrets que peut tavoir apprisUn voyage si long , pour moi seul ce quont vu tes jeux, parle en témoin
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