Oeuvres complettes de Mde Belloy . bon extrait, parce que perfonnene connoît auflTi bien & fenfemblc 6c les détailsde cet Ouvrage ; sil fe juge trop favorable-ment , rOuvrage refte pour dépofer contrelui. M. de Belloy, fous le nom des Auteursdu Journal Encyclopédique, sefl permis deciter de certains morceaux de fa Pièce avec 532 AVIS, Sec. éloge, parce quil avoit intérêt de les faireremarquer, puifquils navoient pas été enten-dus à la repréfentation ; ceci étoit proprementun appel au Public ; il falloir en expofer lesraifons , Se Famour-propre rentre peut-êtredans tous {es droits, quand on Ta
Oeuvres complettes de Mde Belloy . bon extrait, parce que perfonnene connoît auflTi bien & fenfemblc 6c les détailsde cet Ouvrage ; sil fe juge trop favorable-ment , rOuvrage refte pour dépofer contrelui. M. de Belloy, fous le nom des Auteursdu Journal Encyclopédique, sefl permis deciter de certains morceaux de fa Pièce avec 532 AVIS, Sec. éloge, parce quil avoit intérêt de les faireremarquer, puifquils navoient pas été enten-dus à la repréfentation ; ceci étoit proprementun appel au Public ; il falloir en expofer lesraifons , Se Famour-propre rentre peut-êtredans tous {es droits, quand on Ta humiliéînjuftement. Nous trouvons les marges de cet écrit ^chargées de quelques Notes dune écritureétrangère; peut-être ces Notes font-elles deTAuteur du Journal Encyclopédique. De quel-que main quelles puifTent être , nous ne lesadoptons ni ne les rejettons, mais nous navonjpas cru devoir en priver le Ledeur , il jugende leur mérite ; nous les laiiïerons à la margecomme elles font dans le EXTRAIT D E ^r£V^V.£ LE CRUEL, TRAGÉDIE. IVX. DE Belloy nous ayant confie Ton Ma-nufcrit , notre Journal efl: le feul qui puiflemettre le Public en état de juger cette Tragé-die, quon ne lui a point permis dentendre auThéâtre , 6c quil a tant defirc dy allons en donner un extrait , qui doitêtre plus étendu que celui des Pièces déjàconnues par rimpreffion. La beauté du fujet,la célébrité de lAuteur, la fingularité du fuc-ces 5 paroillent piquer également lacuriofité :& ceux qui ont vu repréfenter Pierre le Cruel,nauront pas moins deiivie de le connoître i que ceux qui ne Font pas vu. Jamais repré-fentation na été plus orageufe : on en peut t juger par un feul trait. Le tumulte a commencé(ics la troifième Scène, à Foccafion de ce versque dit un Prince Anglais : Vous ferez dans ma tente, en paix comme dansLondrc. 534 EXTRAIT . î On a cru , ou feint de croire, malgré larime du vers précédent, que lAdeur avoir ditco
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