Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . es f/^J. Nous fivons»comme eux, teindre les fuccins, & de plus, rendre tranl^parens ceux qui font opaques. ^Voyez Juiiker. Ilsont aufli reconnu que le fuccin, échauffé par le frottement,attire les filamens des étoffes, les pailles & les feuilles,comme laimant attire le fer f/J ; mais ils ne foupçon-noient pas que le feu excité dans ce petit morceau debitume, étoit c
Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710 . es f/^J. Nous fivons»comme eux, teindre les fuccins, & de plus, rendre tranl^parens ceux qui font opaques. ^Voyez Juiiker. Ilsont aufli reconnu que le fuccin, échauffé par le frottement,attire les filamens des étoffes, les pailles & les feuilles,comme laimant attire le fer f/J ; mais ils ne foupçon-noient pas que le feu excité dans ce petit morceau debitume, étoit celui du tonnerre. c. 3.) Tenais (color) eft quipro-priè conchyin intelligitur, multis mo-dis ; iinus in heliorropio, Ù in aliqiioex his plerumque faturatior ; aliiis inmalvâ, ad purpuram inclinans; aliusin viola ferotinâ, conchyliorum vege-tiffimâ. Piin. I. XXI, c. 8. Vid. natur. tcflac. 504., tom. I,p. 1211, f/ij Succma etiam gemmis, qunefunt tranflucidiV , adulterandis ma-gnum liabent locurn, maxime ainethyjlis. Plin. I. XXXVII, c. 3. (l) Cœterùm attriru digitorum,accepta caloris anima, trahunt in fepaleas acfolia arida, ac philyras, utmagnes lapis ferrum. Piin. 1. XXXYH»c. DE LITTÉRATURE. 87 RECHERCHES Sur les mi or a t ions des Manies, ancienpeuple de VAfie, Par M. ÉFLEXIONS PRÉLIMINAIRES, LA circulation des peuples fur la furface de la terre, eft Lu le 29une des portions les plus importantes de lhiftoire; ceft Novembremême, lorfquil sagit à^s anciennes nations, le feul moyenpar lequel nous puillions parvenir à lorigine des langues,des ufages, des opinions, dans ce chaos de mutations quele genre humain a éprouvées depuis fa création. Les migrations bien marquées , bien circonflanciées,font àts points fixes à laide defquels on peut fuivre lamarche des peuples fur la vafte étendue du globe, &décompofer, par lanalyfe , le réfultat phyfique & moraïqua dû donner leur mélange, à telle époque, à telle
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