Traité d'anatomie humaine . gitudinal et deviennent ainsi sinusiennes à leur terminaison.) le sinus latéral, a cru pouvoir considérer ces veines comme des voies suppléantesdu sinus longitudinal supérieur, chargées de transporter le trop-plein de cedernier dans les sinus de la base : dès lors, la circulation du sang veineux, contrai-rement à lopinion courante, sy effectuait en bas, et la direction antéro-postérieure de ces veines, direction qui est la même que celle du sinus, ne pouvaitavoir pour but et pour résultat que de favoriser cette circulation collatérale. Cenest là encore quune
Traité d'anatomie humaine . gitudinal et deviennent ainsi sinusiennes à leur terminaison.) le sinus latéral, a cru pouvoir considérer ces veines comme des voies suppléantesdu sinus longitudinal supérieur, chargées de transporter le trop-plein de cedernier dans les sinus de la base : dès lors, la circulation du sang veineux, contrai-rement à lopinion courante, sy effectuait en bas, et la direction antéro-postérieure de ces veines, direction qui est la même que celle du sinus, ne pouvaitavoir pour but et pour résultat que de favoriser cette circulation collatérale. Cenest là encore quune simple hypothèse. Pour lui donner de la consistance, il eûtfallu démontrer que, dans les conditions ordinaires, le sang veineux chemine dansles veines céréljrales externes de haut en bas, cest-à-dire du sinus longitudinalsupérieur vers les sinus de la base. Or, le fait na éié que supposé. Il est rationneldadmettre, au contraire, que le sang N^eineux, à la face externe des hémisphères. CERVEAU 801. obéit à la règle générale et que, ici comme ailleurs, il circule des rameaux vers lesbranches et des branches vers les troncs, cest-à-diic de l)as en haut. Ce serait perdre son temps cjue de demander |tlus lungtemps à la physiologie etù la doctrine des causes finales la raison délri^ dune disposition anatomiquc, quina pas été voulue, je veux dire qui napas été créée en vue dun rôle spécial :cette disposition sexplique tout sim-plement, comme Ta établi IIédon. parlextension considérable que prend chezriiomme le lobe frontal. Ce lobe, sedéveloppant davant en arrière, re-pousse en arrière les deux lobes parié-tal et occipital, et, du même coup,toutes les veines qui cheminent à leursurface. Or, comme ces veines sontpour ainsi dire fixées à leur extrémitésupérieure par le seul fait de leurabouchement dans le sinus longitudi-nal, il sensuit que leur partie infé-rieure seule se déplace et que, lorsquele développement du cerveau e
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