Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui 'infant DFerdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etcetcetc. . s j quau-tant quelle y eft déterminée par Tad^ion desfens. Quand elle fera féparée du corps ^ ellenexercera donc plus fon attention* & ne lexer-çant plus, fes idées feront pour elle commeCl elles nexiftoicnt pas. Ainfî , quelque fentiment quon embrafTe ••? ^ ?. -7-^\ï lorigine de nos counoiflances, il faut rç- àmuuu^»^ rapport à vZ connoîtrc trois états différents par rapport â^^* lame. Lun, où elle commandoit aux fensj ôc où elle avoir des idées quelle n
Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui 'infant DFerdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etcetcetc. . s j quau-tant quelle y eft déterminée par Tad^ion desfens. Quand elle fera féparée du corps ^ ellenexercera donc plus fon attention* & ne lexer-çant plus, fes idées feront pour elle commeCl elles nexiftoicnt pas. Ainfî , quelque fentiment quon embrafTe ••? ^ ?. -7-^\ï lorigine de nos counoiflances, il faut rç- àmuuu^»^ rapport à vZ connoîtrc trois états différents par rapport â^^* lame. Lun, où elle commandoit aux fensj ôc où elle avoir des idées quelle ne devoir quielle j lautre d-ins lequel, félon moi ^ elle tiretoutes Tes connoiilances &c toutes {es facultésdes fenfations , ou du moins dans lequel ellea befoin^felon d^autreSjde Tufage desfens^^pour porter fon attention fur fes idées quon,fuppofe innées. Ce il celui où nous nous trou-vons , 5c ceft le feul fur lequel nous puif-fîons raifonner. Le troificme enfin eft celuioù elle fera après cette vie. La foile promer,la raiibn le prouve, 6c nous ne devons pas Ic;foumettre a nos ^ ai P IK SBR. 1| CHAPITRE IL De la caufc des erreurs des fens^ È s la naiiïaixe de la philofophie, on a déclamé contre les fens ; & parce quils nous^^/°^P^! ^ , , . ^ , s ^ . noj f«ns qui ront tomber dans des mepriles , on a conciunous trom-cue nous ne faurions leur devoir aucune de 5^^ » ^^^^nos connoiUances. Ce quil y a de vrai, celtmcms, quequils font a la fois une fource de vérités ^S^^pi^Tsune fource derreurs; il ne sagit que den ft-i^éeiqaihne _,_: c r -BGis donnent voir raire ulage. pgj, 11 eft dabord bien certain que rien neftplus clair 5c plus diftind que notre percep-tion , quand nous éprouvons quelques fenfa-tions. Quoi de plus clair, que les perceptionsde ion^ de couleur & de foîidité ? Quoi deplus diftinâ: ? Nous eft il jamais arrivé de con-fondre deux de cts chofes ? Mais fi nous envoulons rechercher la nature^ & favoir com=men
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