. Gazette des beaux-arts . possédait dans sa petite maison des champs une bibliothèque clas-sique, et il nétait pas prudent de parler de Molière devant le vieilartiste, car il avait joué maintes fois en province les pièces du grandcomique, et il ne demandait quà en réciter les principaux morceaux. Le chroniqueur dit que « les questions dart nexistaient pas pourHenry Monnier». Cest pourquoi, de passage à Lille, il allait visiter leMusée, y trouvait un portrait si particulièrement remarquable ^ quil enprenait copie, comme on le voit par la gravure quen donne ici même laGazette, daprès le dessin
. Gazette des beaux-arts . possédait dans sa petite maison des champs une bibliothèque clas-sique, et il nétait pas prudent de parler de Molière devant le vieilartiste, car il avait joué maintes fois en province les pièces du grandcomique, et il ne demandait quà en réciter les principaux morceaux. Le chroniqueur dit que « les questions dart nexistaient pas pourHenry Monnier». Cest pourquoi, de passage à Lille, il allait visiter leMusée, y trouvait un portrait si particulièrement remarquable ^ quil enprenait copie, comme on le voit par la gravure quen donne ici même laGazette, daprès le dessin appartenant à M. Giacomelli. Si les humoristes ont été de tout temps difficiles à juger, on avoueraquon est parfois bien mal informé des choses littéraires et artistiquesdans le monde universitaire. CHAMPFLEURY. <!. Revue politique et littéraire, 20 janvier 1877. 2. Voir, à propos de ce superbe portrait, un article très-développé de M. Louis Gonse(Musée de LiWe, Gazette des Beaux-Arts, 1874).. UN MOT SUR LART CONTEMPORAIN^ POESIE INEDITE A mon ami Benjamin Fillon. Ne croyez pas au moins que mon zèle idolâtre, Mon ami, soit pareil à lécolier folâtre. Qui sème étourdiment des fleurs sur son chemin; Ne croyez pas quil aille, un encensoir en main, Servile adorateur, courbé comme un roi mage. Couronnant tour à tour et brisant une image, Invoquer chaque idole, à chaque autel porter Un tribut journalier dhonneurs, puis déserter Idole, autel et temple; et que, de caste en caste. Prostituant mon culte aveugle, iconoclaste, Je courre, agenouillant ma pensée en tous lieux. Brûler un peu dencens jusquaux pieds des faux dieux. Ma foi naïve est morte à cette heure; et, plus sage. Jai fait à ses dépens mon docte apprentissage. Croyez-moi : cet encens, je sais bien ce quil vaut. Quand jen offre aujourdhui lhommage au Dieu nouveau. Je mesure avec soin mon offrande et jévite Den parfumer trop tôt lencensoir du lévite. Je courais, quand jétais pl
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