Le théatre de Voltaire . AGÉDIE. 221 Va , ne tattendris point , fois plus Romain que moi :Et que Rome tadmire en fe vengeant de toi. TIJU , ye vais périr , digne encor de mon père. On remmène. SCENE V 1 I 1. BRUTUS,PROCULUS; PROCULUS. seigneur, tout le fénat ; dans fa douleur fincérç 3-n fréiulAunt du coup qui doit vous B R U T U connaifTez Brutus , & lofez confoïer ?ongez , quon nous prépare une attaque nouvelle/lome feule a mes foins, mon cœur ne connaît quelle»Liions, que les Romains ,• dans ces momens affreux j,le tiennent lieu du fils que jai perdu pour eux 5
Le théatre de Voltaire . AGÉDIE. 221 Va , ne tattendris point , fois plus Romain que moi :Et que Rome tadmire en fe vengeant de toi. TIJU , ye vais périr , digne encor de mon père. On remmène. SCENE V 1 I 1. BRUTUS,PROCULUS; PROCULUS. seigneur, tout le fénat ; dans fa douleur fincérç 3-n fréiulAunt du coup qui doit vous B R U T U connaifTez Brutus , & lofez confoïer ?ongez , quon nous prépare une attaque nouvelle/lome feule a mes foins, mon cœur ne connaît quelle»Liions, que les Romains ,• dans ces momens affreux j,le tiennent lieu du fils que jai perdu pour eux 5£ue je finiflè au moins ma déplorable vie ,loauue il eût dû mourir en vengeant la patrie. të*) T iïj 122 £e; R U T U S, SCENE IX 6* dernière RRUTUS,PROCULUS un SÉNATEUR,LE SÉNATEUR. O El G B R U T U S>Mon fils neft plus ?L E S ÉNATEUR, Cen eft fait.,.. Se mes yeus.#»1E R U T U eft libre. Il Rendons grâces aux dieiiï* I?in du cinquième & dernier Acle*. •ctL JLi Ju J. 0 £/ L £ S AMÉRICAINS»TRAGÉDIE. Repréfentée pour la première fois le zjrJanvier 1736» 2*5 É P I T R E A MADAME LA MARQUISEDU C H A S T E L E T. Madame, XUEL faible liommage pour vous , quun de ce§ouvrages de poéfie , qui nont quun tems , qui doiventleur mérite à la faveur paflàgère du public , & à lillu~i fion du théâtre , pour tomber enfaite dans ia foule Sedans robfcurité ï Quefl-ce en effet quun roman mis en action & envers, devant czlie qui lit les ouvrages de géométrie avec?la même facilité que les autres lifent les romans ; devantcelle qui na trouvé dans Locke , ce fage précepteur dugenre-humain , que fes propres fentimens & lhiftoire defes penfées ; enfin aux yeux dune perfonne , qui né*pour les agrémens , leur préfère la vérité ?I Mais , Madame , le pins grand génie , .& sûre-ment le plus defirable , eft celui qui ne donne lexcîu-fion à aucun des beaux arts. Ils font tous la nourriture&. le plaifîr de
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