. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 18 DÃCEMBRE 1073 boartérite suivie de ramollissement, soit par action directe sur l'élé- ment noble, la cellule, dont nous avons constaté les diverses lésions, depuis la simple désintégration des éléments chromatiques jusqu'à la nécrose complète. Enfin, ces altérations variées de la moelle et des muscles présentent les plus grandes analogies avec celles qui ont été décrites dans les poliomyélites aiguës ou subaiguës chez l'homme. La chlorose thyroïdienne, ii. jK- ' ^ '^ ^' par
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. SÃANCE DU 18 DÃCEMBRE 1073 boartérite suivie de ramollissement, soit par action directe sur l'élé- ment noble, la cellule, dont nous avons constaté les diverses lésions, depuis la simple désintégration des éléments chromatiques jusqu'à la nécrose complète. Enfin, ces altérations variées de la moelle et des muscles présentent les plus grandes analogies avec celles qui ont été décrites dans les poliomyélites aiguës ou subaiguës chez l'homme. La chlorose thyroïdienne, ii. jK- ' ^ '^ ^' par M. Capitan. V?' Depuis un certain temps on tend à ne plus considérer la chlorose ; * â - comme une entité morbide, mais comme un syndrome pouvant être déterminé par des causes diverses. Telle est la conception de la chlorose comme autointoxication génitale, suivant la théorie de Charrin et de Spillmann, telle aussi l'opinion de Clarke qui fait de la chlorose une intoxication d'origine intestinale, etc. Je voudrais attirer l'attention sur une forme de chlorose qui semble avoir une individualité propre et qu'on pourrait dénommer la chlorose ihyroidienne. On sait qu'on rencontre très fréquemment chez les chlorotiques une augmentation du corps thyroïde. Le professeur Hayem a constaté cette particularité vingt-neuf fois sur trente-cinq chlorotiques observées par lui en un court laps de temps. Or, si on examine l'état du corps thyroïde dans ces cas, on peut remarquer que tantôt il s'agit de goitres plus ou moins marqués; mais mous et ne présentant pas de battements, tantôt, au contraire, de goitres plus résistants, animés de battements parfois assez violents. Dans le premier cas, il n'existe pas ou peu de symptômes basedowiens; ils sont, au contraire, nets et quelquefois très caractéris- tiques dans le second. On pourrait objecter que, dans ce dernier cas
Size: 1792px × 1394px
Photo credit: © The Book Worm / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1840, bookpublishe, booksubjectbiology