. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. )80 M. BERTRAND ET H. GOLLIEZ 28 Juin D'ailleurs les murailles calcaires montrent là magnifiquement la charnière des plis; au Gspalthenhorn et à rÅschineDhorn, M. iMoesch les a décrits comme des synclinaux ouverts vers le sud; mais leur superposition aux coins néocomiens ne peut laisser aucun doute sur la véritable interprétation : ce sout des têtes d'anticlinaux plongeants, ayant dépassé l'horizontale. Nous arrivons ainsi à cette notion : les affleurements de la bande éocène font partie de l'enveloppe des plis dont les coins


. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. )80 M. BERTRAND ET H. GOLLIEZ 28 Juin D'ailleurs les murailles calcaires montrent là magnifiquement la charnière des plis; au Gspalthenhorn et à rÅschineDhorn, M. iMoesch les a décrits comme des synclinaux ouverts vers le sud; mais leur superposition aux coins néocomiens ne peut laisser aucun doute sur la véritable interprétation : ce sout des têtes d'anticlinaux plongeants, ayant dépassé l'horizontale. Nous arrivons ainsi à cette notion : les affleurements de la bande éocène font partie de l'enveloppe des plis dont les coins gneissiques représentent les racines anticlinales. Ces plis sont, comme on le sait, horizontaux dans leur ensemble, mais, au voisinage de la ligne des grands escarpements calcaires, ils plongent brusquement, ils subissent une flexure qui les entraîne en profondeur. Il eu résulte que, le long de la ligne des affleurements nummulitiques qui bordent l'escarpement, l'allure des plis estune allure plongeante (ayant dépassé l'horizontale) ; la pente normale des bancs est vers le sud, et l'Eocène se présente alors sous forme de coins pénétrant dans le Jurassique, avec M / >v ., leur pointe relevée vers le sud. La coupe schématique de Weterhorn (fig. 8) peut donner une première idée de cette allure, qui est probablement beaucoup plus accusée encore en d'autres points. Nous croyons aussi qu'on pourrait expliquer de cette manière la curieuse colline de calcaire qui, isolée de la grande paroi par le petit col du chalet Milbach, borde à l'ouest l'extrémité du glacier supérieur de Grindel- wald. Quoique le col soit encom- bré de débris et ne laisse pas voir d'affleurements, la conti- nuité des couches semble mon- trer avec certitude que le Num- mulitique doit y passer, et pour- tant une grande masse calcaire s'étend encore en avant, tandis qu'à l'est et à l'ouest on voit le Dogger repos


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