Les martyrs : recueils de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines du christianisme jusqu'au XXe siècle . qui les médecinsavaient, de sa part, donné du poison. Le sixième jourde sa maladie Marc présenta Commode aux légions, leseptième jour il ne voulut voir que son fils « et il lecongédia au bout de quelques instants, de peur dele voir contracter le mal dont il était atteint ; peut-êtrene fut-ce là quun prétexte pour se délivrer de sonodieuse présence. Puis il se couvrit la tête comme pourdormir. La nuit suivante il rendit lâme ». * Sévère se rendît dans lîle de Bretagne en Tann
Les martyrs : recueils de pièces authentiques sur les martyrs depuis les origines du christianisme jusqu'au XXe siècle . qui les médecinsavaient, de sa part, donné du poison. Le sixième jourde sa maladie Marc présenta Commode aux légions, leseptième jour il ne voulut voir que son fils « et il lecongédia au bout de quelques instants, de peur dele voir contracter le mal dont il était atteint ; peut-êtrene fut-ce là quun prétexte pour se délivrer de sonodieuse présence. Puis il se couvrit la tête comme pourdormir. La nuit suivante il rendit lâme ». * Sévère se rendît dans lîle de Bretagne en Tannée i2Ô8avec ses deux fils, Caracalla et Géta. Lexpédition coûtacinquante mille hommes, mais on reporta la frontièrede lempire jusquà la Clyde. Sévère, prématurémentvieilli par les grands travaux qui avaient rempli sa vie,se sentit vaincu par les infirmités ; il confia alors lecommandement des légions à Caracalla, et celui-ci,dans lespoir dexclure son frère du trône, chercha àséduire les troupes. Sévère Lï mourir les complices 1. Dion. LXXI, 33. - 2. Orellî-Henzen, n /eRAR>f 12 Les Martyrs de Caracalla, mais lépargna lui-même ; alors Caracallasongea, dit-on, à un parricide. Sévère souffrait duneforte attaque de goutte quand il apprit ce projet, lindi-gnation quil en conçut hâta sa fin. Lorsquil se sentitmourir, il appela ses deux fils et les exhorta à se récon-cilier. Le tribun de service vint prendre le mot dordrede Tempereur, celui quil donna fut : Laboremus, « Tra-vaillons », et peu de temps après il expira (211). * Au mois de mars 238, en Afrique, les deux Gordiensprirent la pourpre. Le sénat les reconnut aussitôt etdéclara Maximin ennemi public ; la mort des deux Gor-diens ne changea pas ses dispositions, il élut empereursBalbinus et Maximus Pupianus. A ces nouvelles, Maxi-min entra dans une telle fureur «. quon leût pris, ditCapitolin, non pour un homme, mais pour une bête fé se jetait contre
Size: 2058px × 1214px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No
Keywords: ., bookcentury1900, bookdecade1920, bookidlesmartyrsre, bookyear1921