. Mémoires de la Société historique de Montréal [microforme]. Sciences naturelles; Natural history. QUEBEC. 85 Cela montre quelle est l'intensité du froid ici, surtout quand on considère la diil'érence notable du niveau do l'eau à marée haute et à marée basse. La plus grande largeur de la rivière à son tmbouohure est de vingt-six lieues ou soixante dix-huit milles anglais, du moins autant qu'on peut la détevr^.iner. Il est assez difficile de préciser la ligne de démarcation entre la mer et la rivière, vu que cette dernière ne s'y jette et ne s'y unit que graduellement. La plus g


. Mémoires de la Société historique de Montréal [microforme]. Sciences naturelles; Natural history. QUEBEC. 85 Cela montre quelle est l'intensité du froid ici, surtout quand on considère la diil'érence notable du niveau do l'eau à marée haute et à marée basse. La plus grande largeur de la rivière à son tmbouohure est de vingt-six lieues ou soixante dix-huit milles anglais, du moins autant qu'on peut la détevr^.iner. Il est assez difficile de préciser la ligne de démarcation entre la mer et la rivière, vu que cette dernière ne s'y jette et ne s'y unit que graduellement. La plus grande partie des eaux contenues dans les nombreux lacs du Canada, dont quatre ou cinq ressemblent à de grandes mers, passe forcément par le St Laurent avant d'aller se perdre dans l'océan. La rapidité du courant rend très dangereuse la navigation de la mer eu remontant le St Laurent, ainsi que les bancs de sables mouvants qui se forment souvent à des endroits où on n'en avait jamais vu auparavant. Les Anglais dans leurs entreprises con- tre le Canada ont fait une ou deux fois l'expérience de l'espèce de danger causé par le déplacement de ces battures. Aussi les Français regardent-ils avec apparence de raison la rivière comme une barrière contre toute nou- velle incursion (1). Comme je l'ai déjà dit, la marée remonte beaucoup au- delà de Québec dans le St La,urent. La différence du niveau de l'eau entre les hautes et bas- ses marées est généralement de quinze à seize pieds, me-. ; t (1) La rivière Si Laurcnl n'a ]ms été une barrière contre les floUes victorieusos do l'Angiolorre lors de la dernière guerre, el les fortifications de Qu(''l)OC n'ont pu tenir di'vant les assauts intri^pidos do son armé(> de tiîrre, ce qui a Cort ilrsaitijointé ces bons Français du Canada. Mais à présent ils vivent heureux sous le régime anglais, dont ils- savent apprÃ


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