L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . lurinai et contremont la liève, et tourne et retourne lu-rine, et puis va dire : vostre femme est fort aggravée de chaulde maladieet en dangier de mort, si elle nest prestement secourue, vécy son urinequi le montre. » Exclamations et gémissements du Champenois auquel finale-ment le médecin, prévenu la veille par la belle-mère, indiquele remède suivant avec des détails sur lesquels nous ne saurions (1) Recueil général et complet des fabliaux des treizième et quatorzièm


L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . lurinai et contremont la liève, et tourne et retourne lu-rine, et puis va dire : vostre femme est fort aggravée de chaulde maladieet en dangier de mort, si elle nest prestement secourue, vécy son urinequi le montre. » Exclamations et gémissements du Champenois auquel finale-ment le médecin, prévenu la veille par la belle-mère, indiquele remède suivant avec des détails sur lesquels nous ne saurions (1) Recueil général et complet des fabliaux des treizième et quatorzièmesiècles, par MM. A. de Montaiklon et G. Raynaud. (2) Les cent nouvelles nouvelles, édit. Charpentier, Paris 1841, T. I, p. 11. 150 L UROLOGIE ET LES MEDECINS UROLOGUES insister : « 77 faut, dit le médecin, quelle ait compagnie à hommeou elle est morte. » Le médecin empirique de David Téniers dont nous donnons ci-dessous une reproduction daprès une gravure qui nous appar-tient, naurait il pas été inspiré par quelque histoire analogue ?En tout cas, comme le fait observer le docteur Paul Richer, à. Tj/» du, Calinet $WÇM. <b <^( le- j£run M». c Paru cU*.£<w£lïr. me & Gros CwiC/V (j t^/f el cAex fcynart rue U f«y,„tl±- Fig. 20. -- Le médecin empirique, par David Téniers propos dune autre estampe du même genre, on pourrait sanspeine y reconnaître le Champenois des Cent nouvelles ce nest lui en personne, cest assurément quelquun de satrempe et qui ne semble ni moins naïf, ni moins au médecin, il a plutôt lallure dun faiseur que dunhomme vraiment honnête. « Coiffé dune toque de fourrure,vêtu dune casaque bordée de fourrure avec nœuds sur lépaule,il chausse de grandes bottes à lécuyère garnies déperons etmontant jusquau milieu de la cuisse. Ne soyons pas trop sur-pris de cette tenue un peu cavalière pour un homme de labo- DANS LA MÉDECINE ANCIENNE 151 ratoire. Il ne faut rien négl


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