Nouveau traité d'instrumentation . îOurdiue* etc.( de lu gr. partitiou) Dans les œuvres symphoniques des maîtres de la grande période classique qui se termine avecBeethove», la sourdine nest pas employée, à part un petit nombre dexceptions. Elle appartient, aproprement parler, à la musique de théâtre, laquelle, se produisant en compagnie dautres arts, esttenue, pour agir fortement sur làme des spectateurs, de déployer un plus grand luxe de moyensmatériels. De là lusage fréquent des effets pittoresques dans la musique instrumentale de nosjours,entièrement convertie au principe dramatique. C


Nouveau traité d'instrumentation . îOurdiue* etc.( de lu gr. partitiou) Dans les œuvres symphoniques des maîtres de la grande période classique qui se termine avecBeethove», la sourdine nest pas employée, à part un petit nombre dexceptions. Elle appartient, aproprement parler, à la musique de théâtre, laquelle, se produisant en compagnie dautres arts, esttenue, pour agir fortement sur làme des spectateurs, de déployer un plus grand luxe de moyensmatériels. De là lusage fréquent des effets pittoresques dans la musique instrumentale de nosjours,entièrement convertie au principe dramatique. Cest le caractère vague et mystérieux du timbre qui détermine lemploi de la sourdine dans touteune catégorie de situations dramatiques: scènes nocturnes, rêves et visions, intervention de puissan-ces occultes, dêtres appartenant au monde fantastique. Exemples: Andantç de lair dAgathe au IIeacte du Freyschùtz. 1 Violous divisé*ïtcc sourdiue» 2^ VioJotHdivisée ttec <curdiues Altos iG.\THE Adagio. V . MC, Ici . se. FroDi . me Wci - se, Schmingdich a«f ziiin Sternen . m VIOLON 39 Le Pré aux Clercs, IIIe acte. Quatuor : « Lheure nous appelle et voici linstant, Le Comte Ory. IIe acte, Trio:1 A la faveur de cette nuit obscure; Obéron, Ouverture, Chœur des Génies ( Ieracte), Choeur des Sirènes (IIeacte); Euryanthe, Ieracte, prédiction de lombre d Emma; Berlioz, Roméo et Juliette, Scherzo de la Reine Mab; Le Prophète, IIeacte, récit du songe de Jean de Leyde; Gounod, Faust, hallucination de Marguerite dans la prisou; Ambr. Thomas. Hamlet, apparition du spectre. Par une association dictées, née de leur sonorité étouffée et comprimée, les sourdines inter-viennent aussi lorsquil sagit dexprimer laccablement physique ou moral, une langueur mala-dive, langoisse, une terreur allant jusquà la : Haydn, les Saisons. IIe partie, air de Ténor (avant la tempête);Halévy. lEclair, Ielacte, commencement de


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