. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. LES TERRAINS d'eAU DOUCE DU BASSIN DE CONSTANTINE 565 Cette constation importante permet de coûclure que l'étage supé- rieur G (marnes et travertins de Sidi-Merouan) était déjà complè- tement raviné au moment du dépôt des marnes helvétiennes. Ce point est d'autant plus intéressant que, d'une part, l'Helvétien ne se prolonge pas au-delà vers le , par suite des ravinements de rOued Mila, qui entaillent l'assise des poudingues, de l'autre, l'assise supérieure C cesse également à ce mamelon et ne s'étend pas au-delà ver
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. LES TERRAINS d'eAU DOUCE DU BASSIN DE CONSTANTINE 565 Cette constation importante permet de coûclure que l'étage supé- rieur G (marnes et travertins de Sidi-Merouan) était déjà complè- tement raviné au moment du dépôt des marnes helvétiennes. Ce point est d'autant plus intéressant que, d'une part, l'Helvétien ne se prolonge pas au-delà vers le , par suite des ravinements de rOued Mila, qui entaillent l'assise des poudingues, de l'autre, l'assise supérieure C cesse également à ce mamelon et ne s'étend pas au-delà vers l'ouest. Il n'en existe pas de traces sur le contre- fort plus élevé qui domine au sud-ouest et que traverse la route de Mila à Zéraïa. Dans le prolongement de la zone helvétienne qui s'étend en continuité au sud-ouest, ce terrain est en relation directe avec les poudingues rouges po qui constituent la majeure partie de ce contrefort. Fig. 7. â Coupe de Mila à Mêmes notations que pour les figures précédentes. Cette situation relative de l'Helvétien avec l'extrémité visible de l'étage du Smendou constitue un fait assez singulier, qui m'a d'abord fait envisager la possibilité d'admettre un passage latéral de l'assise marine à Ostrea à l'assise lacustre. Mais, outre qu'il est difficile d'admettre un passage aussi brusque entre deux forma- tions aussi distinctes sans l'interposition de couches de passage de nature différente, j'ai étudié avec soin ce point remarquable pour affirmer la superposition indiquée ci-dessus, qui ne laisse place à aucune hypothèse. Il est également intéressant de remarquer que les argiles helvé- tiennes s'appuient directement, sans aucune interposition de cou- ches détritiques, sur les formations variées des étages B et G. C'est là un fait d'une généralité absolue pour cette région et qui concorde du reste
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