. Sermons du Père Bourdaloue : de la compagnie de Jesus. Pour le caresme . uré préfervatif contre mz fragi-té naturelle Se contre le penchant de mon £ur. Heureux , mes Frères, iï vous entrez danses fentimens ! Méditez bien cette maximee faint Bernard, que ce feroit un miracle , fîelui qui ie permet tout ce qui lui eft permis ^e fe laifToit pas emporter a ce qui lui e/l dé-?endu. Souvenez-vous de cet oracle du Saint-ifprir 5 que quiconque méprife les petiteshofes 5 tombe peu à peu, èc même fans y•rendre garde, dans les grandes. Noubliezamais que vous êtes foibles, ôc que vous ne>ouvez mieux


. Sermons du Père Bourdaloue : de la compagnie de Jesus. Pour le caresme . uré préfervatif contre mz fragi-té naturelle Se contre le penchant de mon £ur. Heureux , mes Frères, iï vous entrez danses fentimens ! Méditez bien cette maximee faint Bernard, que ce feroit un miracle , fîelui qui ie permet tout ce qui lui eft permis ^e fe laifToit pas emporter a ce qui lui e/l dé-?endu. Souvenez-vous de cet oracle du Saint-ifprir 5 que quiconque méprife les petiteshofes 5 tombe peu à peu, èc même fans y•rendre garde, dans les grandes. Noubliezamais que vous êtes foibles, ôc que vous ne>ouvez mieux vous précautionner contre leléché évitant jufquà lombre mêmelu péché. Enfin , mettez-vous en état den^endre de la bouche de Jefus-Chriil cette:onfolante parole : Venez > bon ferviteur ^ K iv 024 SOR LA PARFAITE ObSERV. ScC. parce que vous mavez été fidèle en peu dchofe, prenez pofTeffion de mon Royaumcéîefte, & goûtez-y une félicité éternellePuiffions - nous tous y parvenir , Chréiiensceft ce que je vou^ fouhaite, ;«^|k A * A^h A * .;v *• A * Jt,*,^ A * .-^ *? A ilb A4fi A « A ri,,^ i V v ^p ?^- V V *• v * V ^V . ? V 4fv v ï «i? î V V ^V SERMON POUR LE JEUDI de la troîfieme Semaîne* Sur la Religion & la ProBiti. innés qui habebant infirmes variis languoribiîs , dî£-cebant illos ad Jefum. At iile fingulis manus im-ponens , curabateos. Exibant autem dasmonia à mui-tis, clamantia, &dicentia : Quia tu es Filius increpans non finebat ea lo<jui, quia fcicbantripfura elle ous ceux qui avoienc des malades de dlverfes mata-àks ^ les amenoienc à Jefus 3 & il i^s guérijjbhuiusen les couchant:. Orles démonsjarioient de plufieurspojjédés, criant, & difuntrVous êtes le Fils de Dmu<,Mais il les reprenait ^ & ne leur permettait pas dsparler, parce quUs Jfavaient quil était le Mejfie^t £n faint Luc , chap. ^ Eft le témoignage que rendent au Sau- 1^ veur du monde dans notre Evangile as


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