Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . nt, comme le nom xenodochium lindique (cevoç,étranger; àoyvî, ooyeiov, réceptacle), des caravansérails destinés àabriter les étrangers de passage. Mais bientôt on y admit égale-ment les pauvres et les malades des villes où ces hôtelleries cha-ritables étaient installées. Lhospice créé à Lyon par Childebertétait destiné au service des malades et des voyageurs (cura œc/ro-tantium exceptioperegrinorum secundum inditam institu-tionem). Il était administré par des préposés (pncpositi) nommésà


Nouvelle histoire de Lyon et des provinces de Lyonnais, Forez, Beaujolais, Franc-Lyonnais et Dombes . nt, comme le nom xenodochium lindique (cevoç,étranger; àoyvî, ooyeiov, réceptacle), des caravansérails destinés àabriter les étrangers de passage. Mais bientôt on y admit égale-ment les pauvres et les malades des villes où ces hôtelleries cha-ritables étaient installées. Lhospice créé à Lyon par Childebertétait destiné au service des malades et des voyageurs (cura œc/ro-tantium exceptioperegrinorum secundum inditam institu-tionem). Il était administré par des préposés (pncpositi) nommésà vie par lévêque. Cette pieuse institution, dont notre grandHôtel-Dieu est lhéritier, remplissant jusquà nos jours le doubleservice envers les voyageurs et les malades, nous est connue parceque Childebert et sa femme, à loccasion dun concile nationaltenu à Orléans à la fin doctobre 549, sous la présidence de saintSacerdos, évêque de Lyon, demandèrent pour cet établissementla sanction des pères du concile. Au nombre de soixante et onze, 24 HISTOIRE DE LYON. La viabilité a toujoursjoué un rôle décisifdans les destinées despeuples. Dans le pre-mier volume on arelevé avec soin toutce qui sy un nouvel exem-ple de cette sagit dune modi-fication importanteopérée dans les rou-tes de France en Ita-lie, et qui na pas dûcontribuer médiocre-ment à ajouter auxcauses qui tendaientà accentuer la sépa-ration entre les deuxparties méridionaleet septentrionale dela vallée du Rhô plus ancienne rou-te exclusivement sui-vie jusquà la con-quête romaine, estcelle qui passait parle Petit-Saint-Ber-nard et se rattachaitpar Lyon à la routede Tarare. Les Ro-mains, après la dé-faite des Allobroges et de Bituit, établirent entre les Gaules Cisalpine et Transalpine, une communicationpar le mont Genèvre, sur Valence et de là sur Vienne et Lugdununi dune part, etde lautre sur Avignon et Arles. Nous avons vu (t


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