. Rapport sur les Iles de la Reine-Charlotte, 1878 [microforme]. Indiens; Géologie; Crustacés; Météorologie; Haida (Indiens); Indians of North America; Geology; Crustacea; Meteorology; Haida Indians. ^'T''';'; ; â ^ 162 EXIT-OEATION GÃOLOGIQUE DTI CANADA. Piiiement (les priviK' Commerce do Brai»»o d'oola- ohaii. de ces peaux que firent les premiers traiteurs dans les îles de la Reine-Charlotte. Outre les paiements déjà mentionnés, exigés de l'étranger qui voulait pécher ou récolter des fruits sur le terriioire d'un antre, les Sauvages Tchimsiens, qui fréquentent parfois l'ex


. Rapport sur les Iles de la Reine-Charlotte, 1878 [microforme]. Indiens; Géologie; Crustacés; Météorologie; Haida (Indiens); Indians of North America; Geology; Crustacea; Meteorology; Haida Indians. ^'T''';'; ; â ^ 162 EXIT-OEATION GÃOLOGIQUE DTI CANADA. Piiiement (les priviK' Commerce do Brai»»o d'oola- ohaii. de ces peaux que firent les premiers traiteurs dans les îles de la Reine-Charlotte. Outre les paiements déjà mentionnés, exigés de l'étranger qui voulait pécher ou récolter des fruits sur le terriioire d'un antre, les Sauvages Tchimsiens, qui fréquentent parfois l'extrémité sud des îles pour y chasser la loutre de mer, sont obligés de payer la tribu voisine pour ce privilège, quoique la chasse se fasse en pleine mer. Certains individus, que l'on suppose spécialement habiles à différents ouvrages, sont régulièrement payés de leurs services. C'est surtout le cas pour ceux qui travaillent le bois et ceux qui sont capables de sculpter et peindre les poteaux, La graisse d'oolachan apportée par les Tchimsiens se paie eu couvertures, tandis que les Haïdahs, qui excellent dans la con- fection des pirogues, font le commerce de celles-ci sur les mêmes bases. Pendant qiie nous étions à Cumshewa, nous fûmes témoins de l'arrivée de quelques Sauvages Tchimsiens qui étaient venus avec des pirogues chargées de graisse d'oolachan dans l'espoir de la vendre aux Haïdahs. Véritables marchands, ils étaient prêts, s'ils ne trouvaient pas de marché ici, à se rendre au prochain village. Les derniers reflots du soleil venaient de s'éteindre au firmament lorsque nous vîmes les deux canots tourner la pointe. Les Haïdahs, les regardant attentivement, les reconnurent de suite pour des Tchimsiens. Le plus grand nombre des occu- pants des pirogues étaient des femmes, toutes assez bien vêtues et portant des couvertures nettes pour avoir bonne mine en a


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