Œuvres diverses de M L de Chaulieu . Et je ne fçais combien de vœux ;Mais comme cétoit la manièreDêtre alors fort refpcdlueux ,Sur tout envers béce fi fiercSes fujets fe tinrent chez eux : Leur rcfpeâ: cependant, & cette humble habitudeNe tournant pas à Ton fit fçavoir par un EditQuil étoit dans la folitude jPublia quil étoit permisA biches fraîches & dodues ,Nimporte comme quoi vétuès , De fe rendre à la Cour avec tous leurs amis ;Vous fçavcz le refte du Conte,Comme on couroit à Ton apâ comme à cet empreflcmentLe malade trouvoit Ton compte :Mais fans égard à Ce fermon ,Com
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . Et je ne fçais combien de vœux ;Mais comme cétoit la manièreDêtre alors fort refpcdlueux ,Sur tout envers béce fi fiercSes fujets fe tinrent chez eux : Leur rcfpeâ: cependant, & cette humble habitudeNe tournant pas à Ton fit fçavoir par un EditQuil étoit dans la folitude jPublia quil étoit permisA biches fraîches & dodues ,Nimporte comme quoi vétuès , De fe rendre à la Cour avec tous leurs amis ;Vous fçavcz le refte du Conte,Comme on couroit à Ton apâ comme à cet empreflcmentLe malade trouvoit Ton compte :Mais fans égard à Ce fermon ,Comme je vous crois moins moins traître que ce Lion,Votre piteux état me donc vous entretenir ; Mais sil vous faut des yeux noirs pour guérir^Les miens font dune autre Province ; Et i de M. L. de leur influence eft trop mincel — Pour vous empêcher de mourir .•En tout cas fans façon vous me verrez venir »En anwur vous êtes bon Prince |Et me laiQerez revenir* %0^. 7om. h 0 j^i%^ OEuvres Mv^rfes r I I / i-^ E P I T R E F DEM. DHAMILTON,A M. LE C. DE GRAMONT. H Onneur des rives éloignées >Ou Corifande vit le jour ,De Ménodore heureux féjour,D*od vos errantes deftinéesSemblent vous bannir Tans retour,£c doù TAftre du jour paffant les Pirenéw,Voit tant de faces bazances ,Et va finir fon vafte tourDéversées Ides fortunées :Vous, qui dans une augufte Cour >Fameux depuis maintes années ,Sans prendre aucun mauvais détour >Avez fignalc vos menées ,Et dans la Guerre &: dans TAmour. C*cft à VOUS, Monficur , que cet écrit de M, L, de ChauUeu. 2 11 s^adrcflTc ^ car à quel autre pourroît-il con-venir ? mais vous aurez de la peine à vousimaginer qui vous Tadrefle , puis quil neftplusqueftion de nous depuis des tems infi-nis , & quune longue abfencc doit nousavoir éfaccs de votre fouvenir ; cependantoferions-nous un peu nous flatter que celaneft pas ? puifque Vous noubliez jamais perfonne,Témoins dom
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