. L'histoire de la natvre des oyseavx : avec levrs descriptions, & naïfs portraicts retirez du natvrel, escrite en sept livres . J«vaif!)tles^ <Am îSï/jSwààk 5 wnçryiâim tôt fattatât. des arbres: car ils font couftumiêrs de fe retirer des taillis en vn lieu député pourleur perche dedens les bois de haute fuftaye. Lon penfe que le nom foit venu dufleuue Phafis:car Martial dit, Argiudprimàm fum tratifportdtct carlna:Ante mïhi notum ml nifi Phafis qui nauiguent en terre neufue faifants leurs profits de toutes chofes, rapor-tentles plumes de maints
. L'histoire de la natvre des oyseavx : avec levrs descriptions, & naïfs portraicts retirez du natvrel, escrite en sept livres . J«vaif!)tles^ <Am îSï/jSwààk 5 wnçryiâim tôt fattatât. des arbres: car ils font couftumiêrs de fe retirer des taillis en vn lieu député pourleur perche dedens les bois de haute fuftaye. Lon penfe que le nom foit venu dufleuue Phafis:car Martial dit, Argiudprimàm fum tratifportdtct carlna:Ante mïhi notum ml nifi Phafis qui nauiguent en terre neufue faifants leurs profits de toutes chofes, rapor-tentles plumes de maints oyfeaux & entre autres en auonsrecouuert la queuedvn qui retire moult à noftre Faifan: car comme le Faifan à vne longue queuedroi&e & roide, aufsi eft en ceftuy-cy, neftoit que nous fouuenons de loyfeaudont eft faite métion, quon enuoya à Cefar du pais des Indes,quon difoit eftrePerdris,mais plus grofle quvn Vautour. Les queues des Faifans feruent a aucunspour mettre à leurs chapeaux,au lieu de plumes dAutruches. DES OYSEAVX, PAR P. B E L O N. De la Perdris de Grè Cothttrn» Ethimolo°ie de la C H A P. XIII. E L L Egroffè Perdris que les Grecs à limitation des Italiens» nomment en leur vulgaire Cothurno, nous femble eftre diffé-rente à noz Perdris tant Franches que Goiches:fçachants quel le eft deux fois plus greffe que les noftres, ayant le bec & lespieds rouges, comme aufsieft tachée par deuant leftomach; comme la franche, de la groffeur dvne moyéne Poulie. Tellemanière de Perdris eft fi fréquente entre les rochers des Colme, es Ifles Cyclades& de Grece,& principalemét. le 16g de la marine en Crète, quon ny voyt oyfeauplus frequentXon iugeroit à ouïr fa voix, quelle eft beaucoup différente aux noftres:Car elle fait moult grand bruit en criant,& principalement quand elle pÔd,& au temps quelle eft en amours. Elle dit en chantant Cbacabu, & réitère tellevoix moult fe pourfuyuent lvne lautre entre les de laque l
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