. Dictionnaire de physiologie. Physiology. i'à 6 FiG. G5. â¢â Cerveau de Gauss (il'aprôs R. AVagner). cette forme qui ont accompagné la progression intellecluelle de l'espèce humaine. La surface du cerveau s'est agrandie par rapport à sa base, même en faisant abstraction du plissement; les courbures frontales et pariétales se sont accentuées. Si l'on considère la base du cerveau isolémenl, on trouve que le manteau cérébral a recouvert plus largement les parties inférieures et centrales, soit en avant, soit en arrière, â¢jf j) ds sorte que la région ; médullaire occupe c
. Dictionnaire de physiologie. Physiology. i'à 6 FiG. G5. â¢â Cerveau de Gauss (il'aprôs R. AVagner). cette forme qui ont accompagné la progression intellecluelle de l'espèce humaine. La surface du cerveau s'est agrandie par rapport à sa base, même en faisant abstraction du plissement; les courbures frontales et pariétales se sont accentuées. Si l'on considère la base du cerveau isolémenl, on trouve que le manteau cérébral a recouvert plus largement les parties inférieures et centrales, soit en avant, soit en arrière, â¢jf j) ds sorte que la région ; médullaire occupe chez l'homme une situation beaucoup moins reculée que chez les anthropoïdes adultes. Si l'on poursuit les comparaisons dans l'espèce humaine, on peut apercevoir la continuation du progrès morphologique réalisé depuis le stade si- mien. On voit aussi la forme générale du cerveau régresser et redevenir simienne chez les idiots microcéphales. On n'a pu étudier jusqu'à présent qu'un petit nombre de cerveaux provenant des races les plus arriérées; mais l'infériorité de leur forme générale semble être incontestable en moyenne. Les crânes humains de l'époque quaternaire (Né.\nderthal, Spy, etc.) attestent une forme générale peu différente de celle des Australiens actuels. Mais la récente décou- verte du Pithecanthropus erectus {EuG. Dubois) de Java nous a mis en présence de l'homme pliocène dont la forme crânienne est aussi intermédiaire entre l'état humain parfait et l'état simien qu'on })0u- vait le supposer théo- riquement. La relation générale entre la forme du cerveau et l'intelli- gence est assez solide- ment établie pour que personne ne puisse dou- ter qu'à cette forme in- termédiaire correspon- dît un état intellectuel é).;alement intermé- diaire. Comme je l'ai dit à propos du poids de l'en- céphale, il existe une
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