. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1888. FAYOL. â EXCURSION AUX TRANCHÃES DE FORÃT, ETC. 991 lequel on a trouvé de nombreux arbres debout, inclinés et couchés (PL XXXIV, fig. 8 et 9) (1) ; au bas de la tranchée, c'est un grès argi- leux à grain très fin, extrêmement riche en empreintes végétales. Comme dans les tranchées précédentes, on voit à l'Espérance, des bancs de houiller remanié, des failles locales, des tiges debout (le front d'avancement des travaux venait d'en découvrir de remarquables dans le banc des Roseaux, au moment du passage de la Sociét
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1888. FAYOL. â EXCURSION AUX TRANCHÃES DE FORÃT, ETC. 991 lequel on a trouvé de nombreux arbres debout, inclinés et couchés (PL XXXIV, fig. 8 et 9) (1) ; au bas de la tranchée, c'est un grès argi- leux à grain très fin, extrêmement riche en empreintes végétales. Comme dans les tranchées précédentes, on voit à l'Espérance, des bancs de houiller remanié, des failles locales, des tiges debout (le front d'avancement des travaux venait d'en découvrir de remarquables dans le banc des Roseaux, au moment du passage de la Société). On peut y reconnaître une certaine périodicité dans le changement de régime des cours d'eau, périodicité qui amenait des intercalations régulières de grès au milieu du dépôt de débris végétaux. La tranchée de l'Espérance fournit un exemple remarquable de corrosion de la Grande Couche. Là encore la série ordinaire des schistes et grès du toit a disparu ; elle est remplacée par des pou- dingues en stratification discordante avec la Grande Couche. Sous ces poudingues la houille est presque partout corrodée, rabottée; vers la limite inférieure de l'accident, on voit (PI. XXXIII, fig. 4), au milieu des schistes un fragment de houille H qui a été arraché à la partie supérieure de la Grande Couche en G. Cet accident s'étend sur 700 mètres en direction et sur une surface courbe qui, partant des affleurements, atteint jusqu'à 300 mètres de largeur ; les schistes ordi- naires du toit sont remplacés par des poudingues en stratification discordante et même à inclinaison renversée sur la Grande Couche. Et cependant la formation des ^rès noirs, supérieure et toute voisine ne porte pas la moindre trace de cette perturbation extraordinaire. C'est l'accident désigné sous le nom de Glissement de VEspérance. On peut l'expliquer ainsi
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