Mariage de demain : [Dajan-Phinn] . t tantbien que mal leur retraite, aux yeux dumonde, par la nécessité de se rappro-cher de la raffinerie. Et comme, grâceau commun sacrifice, Gaston avait con-servé sa place et ses gros appointementsde directeur, il ne désespérait pas duneprompte revanche. Et sur cette activité patiente de four-milière éventrée que tous les zèles con-courent à rebâtir, voilà quun nouveaudésastre sabattait. La grève! Elle les atteignait tous, di-rectement. La part que chacun deuxavait pu laisser dans lusine représen-tait leur unique source de revenus. Quele conflit durât ou to
Mariage de demain : [Dajan-Phinn] . t tantbien que mal leur retraite, aux yeux dumonde, par la nécessité de se rappro-cher de la raffinerie. Et comme, grâceau commun sacrifice, Gaston avait con-servé sa place et ses gros appointementsde directeur, il ne désespérait pas duneprompte revanche. Et sur cette activité patiente de four-milière éventrée que tous les zèles con-courent à rebâtir, voilà quun nouveaudésastre sabattait. La grève! Elle les atteignait tous, di-rectement. La part que chacun deuxavait pu laisser dans lusine représen-tait leur unique source de revenus. Quele conflit durât ou tournât mal, et lasource, déjà basse, serait tout à fait ta-rie. Loncle sétait laissé tomber dans unfauteuil, dun bloc. On lentoura. On le pressa de sexpliquer. Comment la grèveavait-elle éclaté ? Il raconta. Ohl cétait tout à fait simple, à len-tendre. Le matin même, les ouvriersnétaient pas venus, voilà tout. Laffairesétait manigancée à son insu, sans doutepour éclater en bombe, le surprendre et. ELLE AJOUTA GRAVEMENT, EN, ElINGLANT SON * le frapper plus brusquement. Ah! si oncroyait lémouvoir avec des façons Quelques fidèles, des bons, des vieux,bousculés dailleurs à lentrée par les gré-vistes, sétaient présentés tout de même,mais en si petit nombre quil navait pules employer. Alors, il avait bouclé lusi-ne, tout bonnement. Parbleu, cétait toujours la même his-toire. Une poignée de meneurs, de fortestêtes, avait dû fomenter la grève. Le trou- MAIilAGE DE DEMAIN U ïiiiImm i]<- \ .1 it que suivre. Oh! C( ;.« n i du di< at il le i oniait il . pu « it ni El il m i- eu] qui . pu eni ii i ligna de la il il brûlaitnommer Saffie. n en fut ret( nu peu la? m c de feanne — enfin, ils ont, ils < roient avoirraison - demanda l ^éon. l .mu, [as en oi né me leafaire i onnatti e i e| endant, je les entre-vois. , [avais trop de liais pource que javais de trava
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