Magasin universel : publié sous la direction de savants, de littérateurs et d'artistes . our lui uneallure tout-à-fait bizarre, et qui a fait dire que lhyène boite,surtout quand elle commence à marcher. Il est encore à re-marquer que le métacarpe, toujours plus court que le mé-tatarse, chez les carnassiers, ne lui cède chez la hyène (demême encore que chez le protèle ) en rien pour la longueur. Lautre fait, cest lexistence dune poche glanduleuseplacée au-dessous de lanus, qui contient une humeuronctueuse, et qui existe chez les mâles comme chez lesfemelles. Lhistoire de la hyène nétait pour le


Magasin universel : publié sous la direction de savants, de littérateurs et d'artistes . our lui uneallure tout-à-fait bizarre, et qui a fait dire que lhyène boite,surtout quand elle commence à marcher. Il est encore à re-marquer que le métacarpe, toujours plus court que le mé-tatarse, chez les carnassiers, ne lui cède chez la hyène (demême encore que chez le protèle ) en rien pour la longueur. Lautre fait, cest lexistence dune poche glanduleuseplacée au-dessous de lanus, qui contient une humeuronctueuse, et qui existe chez les mâles comme chez lesfemelles. Lhistoire de la hyène nétait pour les anciensquun tissu de fables. Le vulgaire pense, nous rapportePline, que les hyènes sont hermaphrodites, quelles changentde sexe tous les ans, quelles ne peuvent tourner la têtesans tourner le corps, quelles savent imiter la voix hu-maine, même appeler les hommes par leur nom, que les 24 MAGASIN UNIVERSEL. chiens deviennent innets par le seul effet de leur ombre, jQuoi quil en soit, ce nest que très-tard que les modernesont reconnu la véritable hyène des (La Hyène. ) Les hyènes sont. en sérierai, des animaux nocturnes,comme lexamen île leurs organes des sens lexpliqueparfaitement. Elles préfèrent à tout la viande déjà ra-mollie par un commencement de putréfaction, sans lruteà cause de la forme de leurs dénis assez épaisses et asseztranchantes pour leur permettre même de se nourrir ausside substances végétales, telles que du pain ou des attaquent cependant quelquefois les animaux, etlhomme lui-même, mais seulement quand les charognesleur manquent. Ordinairement, pour satisfaire à leursgoûts immondes, elles pénètrent la nuit dans les cimetières,fouillent les tombeaux et déterrent les cadavres. Dans lescontrées chaudes quelles habitent, et où la chaleur rendle travail si pénible, et les miasmes putrides si dangereux,lhomme a su mettre à profit leur voracité, et se reposersur elles de soins rebutans : les im


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