. Jean qui grogne et Jean qui rit . na pas dhabit ni de gants. Ça ne sedit pas, mais ça se devine. Franchement, je seraicontent quand la noce sera finie. Et je suis pluscontent encore de navoir pas amené ta mère. Lapauvre femme! elle aurait eu de lembarras, de lacrainte de faire quelque sottise, de faire rire moi, ça maurait fait souffrir; jen aurais ététout démonté! JEAN Vous avez fait pour le mieux, monsieur. Oùallons-nous maintenant? KERSAC. Je voudrais acheter mon présent de noces pourMme Simon, et puis mon présent de noces pour tamère; Simon a beau mavoir troublé lesprit,j


. Jean qui grogne et Jean qui rit . na pas dhabit ni de gants. Ça ne sedit pas, mais ça se devine. Franchement, je seraicontent quand la noce sera finie. Et je suis pluscontent encore de navoir pas amené ta mère. Lapauvre femme! elle aurait eu de lembarras, de lacrainte de faire quelque sottise, de faire rire moi, ça maurait fait souffrir; jen aurais ététout démonté! JEAN Vous avez fait pour le mieux, monsieur. Oùallons-nous maintenant? KERSAC. Je voudrais acheter mon présent de noces pourMme Simon, et puis mon présent de noces pour tamère; Simon a beau mavoir troublé lesprit,je crois encore quelle ne refusera pas de vivrechez moi comme ma femme, puisquelle y vit biencomme ma servante. Je naime pas à la voir en ser-vice chez moi; elle vaut mieux que ça. » Jean demanda à Kersac quelques explications surce quil voulait acheter. « Un bijou pour la jeune mariée, répondit-il, etun châle pour la vieille mariée », ajouta-t-il enriant. Ils allaient entrer chez un bijoutier voisin du calé. H enleva de terre Aille Aimée et lembrassa sur les deux joue(Page 347.) JEAN QUI RIT 351 Métis, lorsquils se rencontrèrent nez à nez avecJeannot. La surprise fut grande des deux côtéès le premier échange de bonjours, Jeannot lesinvita à prendre un café et un petit verre; Jeanallait refuser, mais Kersac lui fit signe daccepter,et, une fois attablés au café, il poussa Jeannot àboire copieusement. Il lui fit dabord complimentsur sa mise élégante. « Tu es vêtu comme un grand seigneur, Jeannot! — Oh! dit Jeannot dun air dégagé et dédai-gneux, ces vieilles nippes sont bonnes pour traînerle matin, mais le soir on se fait plus beau que ça. KERSAC. Ah ! tu ne te trouves pas assez beau comme tu es là ? JEANNOT. Pour Jean ce serait bien, pour moi — KERSAC. Diantre ! monsieur Jeannot est devenu grand sei-gneur, à ce quil paraît. JEANNOT. un Ainsi on ne me dit plusJeannot tout court!... On ne me tutoie pl


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