. Le cabinet des fées : ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux. itè-rent Batoche par des ambaflades gendres , accompagnés de leurs époufes ?fe rendirent eux-mêmes à fa cour, & hâtè-rent les préparatifs de la guerre de Bornéo 5dans la vue d éloigner Zeineb 9 en la remet-tant fur le trône de Soucad. Leurs intriguescommençoient à inquiéter cette reine lorfqueje partis. Ce fut ce qui lempêcha de mereconduire jufqua la mer avec le roi fonépoux, &: le bon Iman, qui ne voulurentjamais me quitter quils ne meuffent vuremonter dans mon vaiffeau. Je leur
. Le cabinet des fées : ou, Collection choisie des contes des fées, et autres contes merveilleux. itè-rent Batoche par des ambaflades gendres , accompagnés de leurs époufes ?fe rendirent eux-mêmes à fa cour, & hâtè-rent les préparatifs de la guerre de Bornéo 5dans la vue d éloigner Zeineb 9 en la remet-tant fur le trône de Soucad. Leurs intriguescommençoient à inquiéter cette reine lorfqueje partis. Ce fut ce qui lempêcha de mereconduire jufqua la mer avec le roi fonépoux, &: le bon Iman, qui ne voulurentjamais me quitter quils ne meuffent vuremonter dans mon vaiffeau. Je leur con-firmai une promeffe que javois faite au roiBatoche & à fa fille 5 de revenir à Sagonofeé^il les deftins me le permettoient. Suite des Aventures dAhdalla* J_vES Arabes ^ & tout 1 équipage , me revi-rent avec des tranfports de joie. Le piloteme demanda en riant, fi j*avois réfolu denaborder de dix ans nulle part ? Pourquoidonc 5 lui dis-je, me fsis-tu cette queftion?Ceft que depuis huit jours > me répondit-il, /; ji/fijJ/^. ( o . ij ■ pa Cf. -)o/ .. .JrlJ,//n,. J, d A B D A L L A. 35f } VOUS n^avez ceffé denvoyer des vivres au 5 vaiiTeau; pous en avons trop. Je ny ai rien ,1 envoyé, répliquai-je, labondance dont tu V. parles eft fans doute un effet de Tadroite ■ reconnoiïïance de Zeineb* Cela étoit vrai^ Je fis fans délai diilribuer aux pauvres du port une bonne partie de nos vieilles pro- vifions, & nous cinglâmes gaiement vers Forient* Comme je n avois rien pu découvrir tou-chant Borico 5 ni dans lisle des Chiavambars ^ni dans celle de Gilolo ^ où javois interrogéune infinité de gQns qui avoient erré touteleur vie ^ je réfolus de ne marréter en aucunendroit que je ne fulTe fort au-delà desbornes des navigations ordinaires. Dans lescommencemens nous découvrions prefquetous les jours des isles ; mais nous neûmesplus enfuite que le ciel & leau pour objets ;& cette ennuyeufe uniformité nous fatiguapendant trois mois entiers. Nou
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