Traité de chirurgie . de Flaubert, in Paris, 1867). Les prolongements crâniens résultentsoit de la destruction des parois des sinus frontaux envahis par le fibrome, soitde la destruction des cellules ethmoïdales (fig. 520). Étiologie et pathogénie. — Létiologie des polypes naso-pharyngiens est desplus obscures. Les traumatismes antérieurs, les mauvaises conditions hygié-niques, la scrofule ont été invoqués, sans preuves, comme causes de leurdéveloppement. Les deux seules conditions éliologiques quil importe de bien préciser sontrelatives à Vôge et au sexe du malade. Les fibromes nas
Traité de chirurgie . de Flaubert, in Paris, 1867). Les prolongements crâniens résultentsoit de la destruction des parois des sinus frontaux envahis par le fibrome, soitde la destruction des cellules ethmoïdales (fig. 520). Étiologie et pathogénie. — Létiologie des polypes naso-pharyngiens est desplus obscures. Les traumatismes antérieurs, les mauvaises conditions hygié-niques, la scrofule ont été invoqués, sans preuves, comme causes de leurdéveloppement. Les deux seules conditions éliologiques quil importe de bien préciser sontrelatives à Vôge et au sexe du malade. Les fibromes naso-pharyngiens sobservent presque exclusivement dans lesexe masculin. Cependant il existe des faits indiscutables de polypes naso-pharyngiens chez la femme. Pluyette (de Marseille) a pu en réunir 22 cas : maisil nen retient, faute de renseignements précis, que 9, quil considère commeabsolument authentiques. Dans ces 9 cas se trouvent ceux bien connus, et citéspartout, de A. Richard et de Fig. ûây. — Pcilypc- iiin-eux naso-pharyngienavec perforation du crâne. (O. Weber.) lIimOMES NASO-PIIARYXGIENS. 709 Cest de (juinze à vingl-deux ans iiuc les fibromes naso-pharyngiens se ren-contrent dans le sexe masculin ; on nen verrait plus après trente ans. Des casont été observés chez des sujets de cinq, et mtme de deux ans. Verncuil atrouvé, dans les Mcinoivoi de lancienne Académie de chirurgie, un lait de Voisin,chirurgien de lInfirmerie royale de Versailles, où il est question dune tumeurayanl rapparenco et le sièg(> dun polype naso-pbaryngien chez un nouveau-né(le sexe nest pas désigné). Un point qui mérite dêtre signalé, cest que le polypefibreux se verrait à tout âge chez la femme. Des deux malades de Verneuil,lune avait soixanle-deux, lautre soixante-quatre ans. Pluyette nous montreque cest surtout dans ljlge adulte que ces tumeurs existent chez la femme. Surles 9 cas tpiil rapporte, G fois les malades avaient dépassé lâge
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