Histoire de JMc NWhistler et de son oeuvre . ruits. Dans le portrait mené à bonne fin,la pose a certes un .caractère inattendu, mais elle estcependant naturelle. La dame séloigne avec une sorte dedédain, qui sied bien à sa beauté, en boutonnant son gantet en détournant la tête, comme pour jeter un dernierregard au spectateur avant de disparaître. On na besoindaucun renseignement pour reconnaître que la personneainsi peinte est de|la société des princesses. Le tableau fut exposé à la Grosvenor Gallery à Lon-dres en 1884, au Salon à Paris en 1885, et à Munich, en1888, comme le portrait de Lady A


Histoire de JMc NWhistler et de son oeuvre . ruits. Dans le portrait mené à bonne fin,la pose a certes un .caractère inattendu, mais elle estcependant naturelle. La dame séloigne avec une sorte dedédain, qui sied bien à sa beauté, en boutonnant son gantet en détournant la tête, comme pour jeter un dernierregard au spectateur avant de disparaître. On na besoindaucun renseignement pour reconnaître que la personneainsi peinte est de|la société des princesses. Le tableau fut exposé à la Grosvenor Gallery à Lon-dres en 1884, au Salon à Paris en 1885, et à Munich, en1888, comme le portrait de Lady Archibald Campbell, puisWhistler vint à en changer le titre et à lappeler la Dameau brodequin jaune, daprès la chaussure du pied en mou-vement. Cest sous cette désignation quil a figuré à lexpo-sition densemble des œuvres de Whistler, chez MM. Bous-sod Valadon, à Londres, en 1892 et quil a définitivementpris place dans la collection Wilstach, à Philadelphie. Mme Meux et Lady Archibald Campbell furent les seules 70. i3. — LE MODÈLE AU REPOS personnes dont il eut, dans les premiers temps qui sui-virent son retour de Venise, à faire le portrait. Il nenvint point dautres pour être peintes. Ce nest pas quelobscurité se fît sur son nom, au contraire, les polémiquesde presse, ses démêlés avec les critiques, son fameux cata-logue de la seconde exposition des vues de Venise, letenaient très en vue et il passait à létat dhomme connude tout Londres. Mais il ne retirait aucun avantage decette célébrité pour sa peinture. On considérait de plusen plus en lui lhomme desprit, le polémiste, lécrivain eton dédaignait plus que jamais le peintre. Dans ces cir-constances, il lui restait des loisirs pour exécuter les con-ceptions dordre pictural quil pouvait former et je vaisdire comment je lui servis à réaliser la peinture de « lhabitnoir ». Cela me permettra dailleurs de donner une vuesur sa manière même de combiner et dexécuter luie œ


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