. Les antiquités d'Herculanum : avec leurs explications en françois . cavations faitesà Portici. Planche XX, Lun de ces trois petits Tableaux quarrés repréfente deux vo-lumes ou rouleaux fermés & croifés. Au milieu on apperçoit endehors un petit bouton, peut-être pour les tenir fermés. Ledeuxième morceau offre un livre ouvert ou déroulé, & furlequel on apperçoit des caraftères bien réglés & écrits parpetites colonnes & comme fur du papier. Dans la dernière pein-ture, on voit encore un livre tout ouvert avec indication de ca-raftè dernier volume paroît compofé de plufieurs tablettes,liées
. Les antiquités d'Herculanum : avec leurs explications en françois . cavations faitesà Portici. Planche XX, Lun de ces trois petits Tableaux quarrés repréfente deux vo-lumes ou rouleaux fermés & croifés. Au milieu on apperçoit endehors un petit bouton, peut-être pour les tenir fermés. Ledeuxième morceau offre un livre ouvert ou déroulé, & furlequel on apperçoit des caraftères bien réglés & écrits parpetites colonnes & comme fur du papier. Dans la dernière pein-ture, on voit encore un livre tout ouvert avec indication de ca-raftè dernier volume paroît compofé de plufieurs tablettes,liées enfemble avec trois anneaux. Ce troifième volume a beau-coup de rapport avec nos livres modernes : il en a tout-à-faitla forme extérieure. Ces trois petites Peintures curieufes nous viennent encore desfouilles de Portici, Planche XXI, Ce grouppe aimable, ce trio charmant, ce font les Grâces,A ce nom , à cette vue, le front du fage fe déride : le Poëte ,lOrateur, les Artiftes, & fur-tout les Amans, tous ceux qui por». r^3X^3Xt3^:>j^j^:--/:y±y ,. /.j_. ,./. /. \om .7J[. (S9> tart lin fceur fenfible , tons ceux qui lont doues dimo tercl:« imagination, sarrêtent avec complaifance fur cet objet dont Tat-îrait fera toujours nouveau ; & regrettent bien fincérement lesbeaux jours de la Grèce , où les Divinités du Printems de la vieavoient un cultç public $c des fêtes religievifemçut obfervées partous les états , tous les fexes & même tous îesâges. Eh l com-ment ne fe feroit-on pas porté en fouîe à leurs folemnités ? Sous^lombrage odorant dun bois de myrthe^ au milieu dun Templeélevé daprès les plus élégantes proportions , un Autel de marbrede Paros offroit dans toute la fleur de la beauté , trois figures ,réfultat des efTorts de lArt ; rival heureux de la Nature dans toutce quelle a de plus féduifant. Qui fe feroit difpenfé de venirattacher fa guirlande aux pieds de trois jeunes Vierges, cou-vertes & parées feulement d
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