. Oeuvres. que ce fccret contre les conjura-rions. Ce nefl pas là mon compte. Jecrois qu il seniête de plus en plus dece compagnon- là : Se que feroit - cedonc, sil devenoit le gendre de monMaitre ? il me joueroit bien vite quel-que mauvais tour. Je fens quil me dé-plaît naturellement ; il efl: trop intri-gant & trop adroit. Jai fait pour unCourtifan une lourde faute, de donnerici de laccès à quelqu*un ; ôc qui diableauffi fe fût défié dun homme commecelui - là ? Mais le mal efl: fait; il fauttâcher d) remédier , Ôc traverfer cebeau mariage de Lifippe avec la Prin-ceffe. Keuieufenient elle men
. Oeuvres. que ce fccret contre les conjura-rions. Ce nefl pas là mon compte. Jecrois qu il seniête de plus en plus dece compagnon- là : Se que feroit - cedonc, sil devenoit le gendre de monMaitre ? il me joueroit bien vite quel-que mauvais tour. Je fens quil me dé-plaît naturellement ; il efl: trop intri-gant & trop adroit. Jai fait pour unCourtifan une lourde faute, de donnerici de laccès à quelqu*un ; ôc qui diableauffi fe fût défié dun homme commecelui - là ? Mais le mal efl: fait; il fauttâcher d) remédier , Ôc traverfer cebeau mariage de Lifippe avec la Prin-ceffe. Keuieufenient elle men efl: ve-nue prier les larmes aux yeux : je cou-vrirai mes intérêts (^ts fiens, ôc elle mefera obligée de tout ce que je feraipour moi* Il elt vrai que laffaire efl bien COMÉDIE. s^9 bien avancée, ôc que je ne vois pointdu tout ce que jy pourrai faire. Maisil nimporte ; on revient quelquefoisde plus loin. Allons veiller à ce qui fepade , Se failir les occaiions, sil senpré Tome FIL Ke 530 L E T Y R A N, ,ACTE V. SCÈNE PREMIÈ, TÉLÉSILLE. HERMOCRATE. xVu nom des Dieux, Madame, dai-gnez me parler un moment. TE LÉSILLE. Il ne meft plus permis. LailTez-moimourir fans avoir rien fait contre mondevoir. HERMOCRATE. Vous voyez létat où je fuis, & vousîne refurez un mot. Je ne fais rien de madeflinée, depuis que vous m*avez faitfavoii que Lfippe vous avoit promisde vous refufer. La-t-il fait ? TÉLÉSïLLE. Je vous parlerois fi javois cela àvous dire ; je croirois devoir ce foula-gement à votre douleur : mais je nepuis vous parler pour laugmeuter. C O M É D I E. î3r HERMOCKATE. Quoi ! Lifippe ? T É L É s I L L E. Voyez fi on ne nous obferve ne ma point rcfiifée , ou fi foi-bleiiient, quenîin touii ell perdu pournous, mon cher Hermocrate. H E R M o c R A T E, Et vous y confentez > TÉLÉSILLE, Vous ne voyez pas que je meurs !Allez ; je nai plus rien à vous dire :allez 5 Si fuyez même pour jamais dunlieu ii fu
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