. Nouveau voyage en France; conversation . t à la main ou à la forme, soità la mécanicjue. La première méthode, qui a été longtemps la seule, ne semploie plus quepour quelques pajtiers spéciaux, tels cpie les papiers timbrés, les imitations de papier deHollande, et certains papiers à dessin. — La fabrication à la mécanique, que vous avez sous les yeux, sopère de la façon suivante :Lorsque la pâte est préparée, on la dépose dans cette cuve que vous voyez en tête de la là, elle arrive dans un compartiment appelé vat, où tourne un agitateur c[ui la mêle avecde leau versée par un autre
. Nouveau voyage en France; conversation . t à la main ou à la forme, soità la mécanicjue. La première méthode, qui a été longtemps la seule, ne semploie plus quepour quelques pajtiers spéciaux, tels cpie les papiers timbrés, les imitations de papier deHollande, et certains papiers à dessin. — La fabrication à la mécanique, que vous avez sous les yeux, sopère de la façon suivante :Lorsque la pâte est préparée, on la dépose dans cette cuve que vous voyez en tête de la là, elle arrive dans un compartiment appelé vat, où tourne un agitateur c[ui la mêle avecde leau versée par un autre robinet. La pàtc tondic ensuite en nappe sur une toilemétallifpie, à laquelle un mouvement de va-et-vient très rapide est constamment imprimé.Ce mouvement étale la pâte et fait écouler leau quelle renferme. Sur chaque bord de latoile sont fixées deux courroies de cuir qui déterminent la largeur du papier. La toile métallique entraîne la pâte, en égalisant son épaisseur, entre des jeux de cylinches. — 13 revêtus de manchons de feutre. Un feutre la reçoit alors et la conduit entre de nouveauxcylindres, lescjuels la pressent fortement des deux côtés et lui donnent de la consistance. Lamatière passe ensuite sur des cylindres chaujffés à lintérieur par un courant de vapeur; elledurcit, perd son humidité, et rencontre de nouveaux cylinch-es, également chaufTés, destinés à luidonner un nouvel apprêt ou satinage. Le papier est alors terminé. Il va senrouler autourdun grand dévidoir, et des ciseaux, manœuvres par le moteur, le découpent au fur et àmesure en feuilles de la dimension voulue. Les feuilles, étant ainsi découpées, sont i)lacéesentre des feuilles de zinc, puis on les porte sous la presse pour eu extraue tout ce qui restedhumidité. On les fait encore sécher dans une étuve, et enfin on les prépare par mains et par rames pour leslivrer au commerce. Les enfants re-gardèrent pendantquelque temps fonc-tionner l
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