. La géographie médicale . e est limitée, comme on le voit, dansla zone torride de lInde entre les deux lignes isothermes de-t-2o°. Elle natteint que les Hindous, le plus souvent ceux des castesinférieures ; on ne lobserve jamais chez les Européens; on ne lavue quune fois chez un musulman. Symptômes. — Elle siège toujours au pied ; à lun des deux,rarement aux; quelques castrés rares, on la vue atta-quer la main. Voici en quoi consiste la maladie : elle commencepar une ou plusieurs petites tumeurs, par des nodosités qui siè-gent sous la peau du pied, à la plante, sur le dos, entre le
. La géographie médicale . e est limitée, comme on le voit, dansla zone torride de lInde entre les deux lignes isothermes de-t-2o°. Elle natteint que les Hindous, le plus souvent ceux des castesinférieures ; on ne lobserve jamais chez les Européens; on ne lavue quune fois chez un musulman. Symptômes. — Elle siège toujours au pied ; à lun des deux,rarement aux; quelques castrés rares, on la vue atta-quer la main. Voici en quoi consiste la maladie : elle commencepar une ou plusieurs petites tumeurs, par des nodosités qui siè-gent sous la peau du pied, à la plante, sur le dos, entre les mobiles, peu douloureuses elles grossissent, devien-nent fixes, douloureuses, finissent par se réunir entre elles etpar faire du pied tout entier une masse volumineuse, bosselée,déformée ; le pied grossit, toujours et, au bout de 5, 6, 7 années,il acquiert un volume triple de son volume normal, de là le nomde périkal (gros pied), àanaikal (pied déléphant) que porte en PIED DE MADURA N°. PIED DE MADURA. 307 tamoul cette étrange déformation. La peau est rugueuse, dure,mamelonnée, comme couverte de petits œufs doiseau; aussi, danscertaines parties de lInde, la maladie porte-t-clle le nom de gout-lau-mahdi (réunion doeufs); chacun de ces petits œufs souvre àson centre et un stylet introduit pénèlre dans un pertuis, par lequelil senfonce sans résistance jusquau milieu des os mêmes, qui sontfriables, fongueux, ramollis. Un pus fétide sécoule de cette sortedépongé en laquelle sest en réalité transformé le pied tout un pareil appendice, à la fois volumineux et douloureux, lamarche devient à peu près impossible; cependant, même à cettepériode, la santé générale ne semble pas atteinte et, si lon pratiqueà temps lamputation, qui est le seul remède, la guérison a lieu;mais, si lon attend trop longtemps, la suppuration finit par épuiserlorganisme et le malade succombe dans le dernier degré de ma-rasme. Aua
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