. Gazette des beaux-arts . recham-pis de même en noir, les lumières dorées des costumes sont appliquéesavec une dextérité supérieure. Les paillons y sont pareillement posés enforme de perles sur les nimbes et orfrois, ainsi quau milieu de chaquedalle du pavement. Les blancs sont modelés sur le même ton violacé, etle caractère des têtes dénote une tradition de famille. Chacune des tables de ce triptyque a pour base une plaque barlongueémaillée en bleu translucide sur le cuivre. La plaque de gauche est ornéedun écu dargent aux trois lions dor debout, lampassés de gueules, arméset couronnés dor,
. Gazette des beaux-arts . recham-pis de même en noir, les lumières dorées des costumes sont appliquéesavec une dextérité supérieure. Les paillons y sont pareillement posés enforme de perles sur les nimbes et orfrois, ainsi quau milieu de chaquedalle du pavement. Les blancs sont modelés sur le même ton violacé, etle caractère des têtes dénote une tradition de famille. Chacune des tables de ce triptyque a pour base une plaque barlongueémaillée en bleu translucide sur le cuivre. La plaque de gauche est ornéedun écu dargent aux trois lions dor debout, lampassés de gueules, arméset couronnés dor, chargé dun écu dazur aux six billettes dor, trois enchef et trois en pointe, à la bande de même. La plaque de droite porte unécu de gueules au chevron dhermine accompagné de trois molettesdargent; deux en chef et une en pointe. Ce dernier écusson, saufle métal des molettes, est celui de la maison de Lorgeril. Il se pourraitque lartiste nait apporté quun soin distrait dans son travail au point. EMAIL DE L. LIMOSIN. (CoUeclion Spitzer.) 118 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. de vue du blason. Cest ce que je ne saurais décider pour le moment. Sur la plaque du milieu, ces deux écus sont accolés en losange ;preuve que ce beau triptyque a dû être fait pour quelque noble dame oudemoiselle. Deux anges volants servent de support à ces armes accolé de ces armoiries est rendu au moyen dun paillon de ce métal,couvert dune couche démail dun bleu très pâle, qui pourrait bien nêtreque du fondant altéré par une réaction chimique. Le champ de gueulesest obtenu au moyen dun rouge opaque de ce ton sourd que donneloxyde de fer. Un troisième triptyque attribué à ce même Jean I Pénicaud, représenteun Calmire. A gauche est une Flagellation^ à droite une Descente decroix;, le tout daprès maître Zwall. Un petit coq, dans le fond du panneaude droite, indiqué en blanc sur violet, montre bien comment est fait letravail des chairs. Les paillons affecten
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