Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . lée de laKcura, son port est, après Astrakhan, leplus actif de toute la mer inté lindustrie de Bakou est presquenulle : le travail des usines pour la pu-rification du pétrole et la préparationdes bitumes se fait dans le voisinage des« sources de feu », à Balakhani et àMachtagi. Les pêcheurs de Bakou se li-vrent à la chasse du phoque. Salyanî ou Salyan, le chef-lieu du deltade la Koura, et située non loin du lieu debifurcation du fleuve, a la grande impor-tance que lui donnent ses pêcheries et lafécondité de ses jardins. Off
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . lée de laKcura, son port est, après Astrakhan, leplus actif de toute la mer inté lindustrie de Bakou est presquenulle : le travail des usines pour la pu-rification du pétrole et la préparationdes bitumes se fait dans le voisinage des« sources de feu », à Balakhani et àMachtagi. Les pêcheurs de Bakou se li-vrent à la chasse du phoque. Salyanî ou Salyan, le chef-lieu du deltade la Koura, et située non loin du lieu debifurcation du fleuve, a la grande impor-tance que lui donnent ses pêcheries et lafécondité de ses jardins. Officielïementsimple mcstetchho ou village, ce nest pasmoins une véritable ville, la seule de laTranscaucasie côtière au sud de les confins de la Perse, Lenkoran ouLenkoroud, bourg maritime du territoire russe, na point les avantages de Bakou. Son nom, dorigine tartare, a lesens de « lieu dancrage » ; cependant les bâtiments au mouillage sont trèsexposés aux vents et à la vague et doivent sarrêter a plus de 5 kilomètres. LdeG48°45 48°55 Daprès la Cane de lEtar-Major 1 : 60COO!) C Perron 20 kil. 1 Mouvement du port de Bakou en 1877 : Commerce extérieur (avec la Perse) : 654 navires, jaugeant 1 00 200 lonnes ; 1818 navires de 879 000 roubles. | Exportai ion 1 279 G20 roubles. 244 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE. de la côte. Le séjour de Lenkoran est redouté, à cause des marigots quibordent, le rivage et auxquels on donne le nom de Mourd-ab ou d « Eaumorte ». Une atmosphère de fièvre règne sur la contrée. Les chasseursprennent au filet dans ces marécages des multitudes de canards et dautresoiseaux aquatiques. La culture du riz de lInde, introduite dans ces terreshumides, a fait immigrer avec elle toute une flore indoue, des plus inté-ressantes pour le botaniste1. Au sud de Lenkoran, le petit port dAstara, situé sur une langue desable, à lembouchure de la rivière de son nom, na guère plus davantagesque Le
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