. Les poètes de la ripaille : anthologie de poésies de la table du XVe siècle à nos jours ; morceaux choisis, avec préface et notes. roduire ainsi pour nous Rien de si bon ni de si doux. O vive source de lumière !Toi dont la route coutumièreIllumine tout lunivers ;Pbœbus, dieu des fruit et des tout vois et qui tout embrasses,Ici je te rends humbles grâcesDun cœur dingratitude exempt,De nous avoir fait ce présent ;Et veux, pour quelque récompense,Dire en ce lieu ce que je penseEt de ce MELON et de toi,Suivant les signes que jen 0 manger précieux ! délice de la bouche ! O doux re


. Les poètes de la ripaille : anthologie de poésies de la table du XVe siècle à nos jours ; morceaux choisis, avec préface et notes. roduire ainsi pour nous Rien de si bon ni de si doux. O vive source de lumière !Toi dont la route coutumièreIllumine tout lunivers ;Pbœbus, dieu des fruit et des tout vois et qui tout embrasses,Ici je te rends humbles grâcesDun cœur dingratitude exempt,De nous avoir fait ce présent ;Et veux, pour quelque récompense,Dire en ce lieu ce que je penseEt de ce MELON et de toi,Suivant les signes que jen 0 manger précieux ! délice de la bouche ! O doux reptile herbu, rampant sur une couche ! Oh ! beaucoup mieux que lor, chef-dœuvre dApollon ! O fleur de tous les fruits ! O ravissant MELON ! Les hommes de la cour seront gens de parole, Les bordels de Piouen seront francs de vérole, vSans vermine et sans gale on verra les pédants, Les preneurs de pétun auront de belles dents, Les femmes des badauds ne seront plus coquettes. Les corps pleins de santé se plairont aux cliquettes. Les amoureux transis ne seront plus jaloux, Les paisibles bourgeois hanteront les filous,. ./ijjiu- amaut Aiiyrrj ,L .Kr l\-ll. Je !>trpai\ \ .. cTi/ Ihnmil asprcl Âuji Iwin Lit Vitincllc du XYIl siciL-. lO LES POÈTES DE LA Les meilleurs cabarets deviendront solitaires,Les chantres du Pont-Neuf diront de hauts royit> pauvres Quinze-Vingts vaudront iroia cents argu;Les esprits doux du temps paraîtront fort aigis,Maillet fera des vers aussi bien que Malherbe,Je haïrai Faret, qui se rendra superbe,Pour amasser des biens avare je devenir plus grand mon cœur , ô MELON sucrin, pour taccabler de gloire,Des faveurs de Margot je perdrai la mémoire,Avant que je toublie et que ton goût charmant,Soit bilié des cahiers du bon gros SAINT-AMANT. LES GOINFRES Coucher trois dans un drap, sans feu ni sans ch;!lcAu profond de lhiver, dans la salle aux ù les chats, ruminant le langage d


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